Meet the consultants

Sheila Mitchell

A desire to “get involved where the decisions are being made” brought Winnipeg native Sheila Mitchell to Sport Canada as a consultant in early 1978. Landmarks along the way include a Bachelor of Physical Education degree from the University of Alberta, where she was gold medallist, a Master’s degree in Sport Administration, a teaching and coaching stint at the University of Manitoba, and work on several sport-related projects at the National Sport and Recreation Centre (NSRC) in Ottawa.

Sheila Mitchell

Sheila Mitchell

Always active in a wide range of sports, Mitchell was an age-group swimmer, played varsity field hockey, and was a member of the varsity synchronized swimming team. A certified instructor in both alpine and cross country skiing, she is also a member of the Outaouais Field Hockey Club and the National Capital Runners Association.

Her personal participation in sport combined with her work as a consultant means an almost total daily immersion in sport. Mitchell thrives on this involvement, saying she has “simply always believed in the importance of sport.”

“Most of all,” she says, “I enjoy the experience of working with a sport and helping it develop its programs.”

She says there is a special enjoyment in working with sports that are not housed in the NSRC. “Some of them have no professional staff at all and need a lot more guidance. A consultant can really get involved with them.”

For all that, Mitchell expresses some concerns about Sport Canada’s current status as a part of the federal government.

“We really need to get out of government,” she says, “because so much of our time has to be spent on a multitude of administrative matters. I feel our work with the national sport governing bodies (NSGB) would be much more creative if it wasn’t for the red tape. We should be able to spend more time on technical and administrative program development. Our time is so limited under the current system.”

“Our clients, the NSGBs, just cannot understand why things don’t happen faster,” she says, adding that as long as Sport Canada remains within government, decisions will never be made very quickly. “There are so many levels of approval to go through,” she says, “and this tends to be frustrating to the consultant.”

Mitchell feels that the consultants have a lot to offer the NSGBs. Their strongest asset, she says, is their ability to provide an overview of all the sports within their jurisdiction. By meeting regularly to discuss problems and to exchange ideas, the consultants are able, she says, to widen a sport’s horizons and help it utilize planning methods used with success by other sports.

Mitchell also believes that Sport Canada should become more specific about the sports it funds. She expects that the pending paper on the Classification of Sport will provide a rationale whereby specific sports can be groomed for excellence.

Pointing out that the mandate of Sport Canada is excellence in Canadian international performances, Mitchell says that with only a limited amount of money available, the agency expects that under the new classification system funds will be distributed on a more equitable basis. She mentions such criteria as nation-wide popularity of a sport, the level of organizational and technical development that a sport has attained, and the Canadian physical environment, which lends itself particularly well to certain sports.

Mitchell says that, unlike many other countries, Canada is still too young to have developed a strong sport heritage. That being the case, it is time, she says, to select and concentrate on those sports in which we are most capable of success at the international level.

“I think it’s important that the sports be re-evaluated as soon as possible,” she says. “Then Sport Canada’s level of funding could be determined accordingly.”

Mitchell is consultant to the Game Plan sports of cross country skiing and diving.

Vos conseillers en sport

Sheila Mitchell

C’est un désir d’ “être là où se prennent les décisions” qui amena la native de Winnipeg Sheila Mitchell à Sport Canada comme conseiller, au début 1978. A son crédit, elle a accumulé un Baccalauréat en Education Physique de PUniïÇersité.de l’Alberta, où elle fut médaillée d’or, une Maîtrise en Administration Sportive, une période comme enseignante et entraîneur à l’Université du Manitoba, et plusieurs projets à caractère sportif au Centre National du Sport et de la Récréation (CNSR) à Ottawa.

Participant activement à plusieurs sports depuis son jeune âge, Mitchell nagea dans les groupes d’âge, joua au hockey sur gazon à l’université, et fut membre de l’équipe universitaire de nage synchronisée. Instructeur licenciée en ski alpin et en ski de fond, elle est également membre du Club de Hockey sur Gazon de l’Outaouais et de l’Association des Coureurs de la Capitale Nationale.

Grâce à sa participation personnelle à différents sports et à son poste de conseiller, elle est pour ainsi dire complètement immergée dans le sport sur une base quotidienne. Cet engagement a énormément de signification pour elle, car elle avoue “avoir toujours cru en l’importance du sport.”

“Mais surtout”, dit-elle, “j’apprécie l’expérience de travailler en collaboration avec un sport et de l’aider à développer ses programmes.”

Selon elle, il y a une satisfaction spéciale à travailler avec des sports qui n’ont pas de bureaux au CNSR. “Certains d’entre eux ne bénéficient d’aucun personnel permanent et ont besoin de davantage de conseils. Un conseiller peut vraiment s’impliquer avec eux.”

Mais Mitchell s’inquiète un peu du présent statut de Sport Canada à l’intérieur du système gouvernemental fédéral.

“Nous devons vraiment sortir du gouvernement”, explique-t-elle, “car nous devons passer tellement de temps à une multitude de considérations administratives. Je crois que notre travail avec les associations sportives nationales pourrait faire preuve de beaucoup plus de créativité s’il n’y avait pas toute cette bureaucratie. Nous devrions être en mesure de consacrer beaucoup plus de temps au développement de programmes techniques et administratifs. Mais notre temps est très restreint dans le système actuel.”

“Notre clientèle, les associations sportives, n’arrive tout simplement pas à comprendre pourquoi ça ne bouge pas plus rapidement”, dit-elle. Et elle ajoute que tant et aussi longtemps que Sport Canada demeurera à l’intérieur du gouvernement, aucune décision ne sera prise rapidement. “Il existe tellement de différents niveaux de décision, ce qui peut être très frustrant pour le conseiller.”

Selon Mitchell, le conseiller a énormément à offrir à une association. Un de ses meilleurs avantages est la possibilité d’offrir une vue d’ensemble dé tous les sports dont il a la responsabilité. Par des rencontres régulières où l’on discute de problèmes et échange des idées, les conseillers peuvent élargir les horizons d’un sport et l’aider à utiliser des méthodes de planification qui ont profité avec succès à d’autres sports.

Mitchell croit également que Sport Canada devrait déterminer plus spécifiquement les sports qui seront subventionnés. Selon elle, le document sur la Classification des Sports, présentement en préparation, offrira une logique selon laquelle certains sports bien identifiés pourront être mieux orientés vers l’excellence.

Précisant que le mandat de Sport Canada est l’excellence des Canadiens au niveau international, Mitchell explique que malgré la disponibilité de sommes d’argent limitées, les fonds seront distribués sur une base plus équitable d’après les normes du nouveau système de classification. Certains critères tiennent compte de la popularité du sport à l’échelle nationale, du niveau de développement organisationnel et technique qu’il a atteint, et du climat physique canadien qui se prête particulièrement bien à certains sports.

Mitchell indique que contrairement à plusieurs autres pays, le Canada est encore trop jeune pour avoir accumulé un solide héritage sportif. Conséquemment, il est temps d’identifier et de se concentrer sur les sports qui ont les meilleures chances de succès sur la scène internationale.

“Je crois qu’il est important de ré-évaluer les sports dès que possible”, dit-elle. “Le niveau de financement par Sport Canada pourrait alors être déterminé en conséquence.”

Mitchell est conseiller pour les sports suivants de Plan des Jeux, le ski de fond et le plongeon.