by Fred Walker
Canadian athletes hoping to take part in future major international competitions such as the Olympic Games had better be properly qualified. Otherwise, they’ll be reading about the events rather than participating in them.
That, in a nutshell, is what the Canadian Olympic Association (COA) is saying these days. No longer will the COA tolerate having athletes participate just because they are the best in their discipline in Canada. Athletes must also measure up to world standards.
Jack Lynch, technical director of the COA, says that what the COA has done is set tough performance standards. And he adds that these performance standards are not something new.
“Immediately after the 1976 Olympics,”, says Lynch, “the board of directors and the general membership of the COA decided that they would put the emphasis on excellence and high performance in future Games missions.”
The bottom line of all this reads that, in order to be selected to a Canadian Olympic team, athletes must show by their previous performances that they have a reasonable chance of finishing in the top 16, or in the top half of the field, whichever criteria is more stringent.
“This doesn’t mean the athlete has to rank in the top 16,” says Lynch, “although that ranking guarantees automatic participation. What we’re looking at is the probability of a top 16 or top half finish, which is about half of what the West Germans demand.”
Lynch says that both he and the COA still go along with Baron de Coubertin’s philosophy of participation, despite the emphasis on high performance standards.
“Once an athlete is selected to the Canadian team,” says Lynch, “we’re not going to denigrate anybody because they turn in a poor performance. All we are expecting from those who are selected is their best.” Being selected is another story. Lynch says the Olympics are no longer the only avenue for an athlete to go against the best in the world, pointing out that there are world championships, world cups, and many invitational competitions. The Olympics, he says, should be something special.
“Even the International Olympic Committee (IOC) tells the national Olympic committees that, while the IOC welcomes the youth of the world, it is a physical impossibility to have all of them participate,” says Lynch. “So the Olympic committees are asked to send only those athletes of ‘Olympic calibre’.”
Lynch says there are many Canadian athletes of Olympic calibre. He mentions Diane Jones Konihowski, “who is well above 16th place, Graham Smith, well above that level certainly through 1978 and going into ‘79, and, in downhill skiing, there are three or four of our men who are already in that category.”
There are other sports, according to Lynch, especially in the winter disciplines, where “even our best have been nowhere near that level of competence.”
To back up their argument, the COA has compiled charts that illustrate the performance of every Canadian athlete at the 1976 Winter Olympics in Innsbruck.
The chart is divided into five categories. The first category represents a medal. There were only three in 1976 —in alpine skiing, figure skating, and speed skating. Category two represents a fourth-, fifth-, or sixth-place finish. There were four Canadians in that category. The third category is what the COA describes as the basic aim for this quadrennial, a finish in the top half or top 16 in the field. In 1976, 10 Canadians were good enough to register there. In other words, out of a team of 89 athletes, 17 Canadians, or 19.1 per cent of the total team, finished 16th or better at Innsbruck. Categories four and five refer to the remaining performances and illustrate the startling fact that 72 Canadians finished in the bottom half of the field in Innsbruck.
The COA is looking for one more medal at the Lake Placid Olympics in February than was won in Innsbruck — in other words, four medals this time. Lynch projects that “from among the downhill skiiers and speed skaters, Canada has an excellent possibility of realizing those tour medals, most likely one in downhill and three in speed skating, or two in each.” Lynch also feels that the Canadian team has possibilities of a couple of top six finishes. In that department, the COA is pinning its hopes on the hockey team and a figure skating dance pair.
He admits that “neither is ranked high enough to be considered medal potential, although the possibility of medals is there.”
If Lynch’s expectations are met, Canada would get a total of eight to nine finishes in the top six. Lynch says this possible improvement is realistic. “That’s what they’re paying me for,” says Lynch, “to be realistic.”
Les Jeux Olympiques: une route difficile
par Fred Walker
Les athlètes canadiens qui espèrent participer aux futures compétitions internationales d’envergure comme les Jeux Olympiques ont intérêt à se qualifier en conséquences. Sinon, ils pourront lire les résultats des différentes épreuves plutôt que d’y prendre part.
C’est ce qu’affirme, en quelques mots, l’Association Olympique Canadienne (AOC). L’AOC ne tolérera plus qu’un athlète participe à ces compétitions pour la seule raison qu’il est le meilleur de sa discipline au Canada. Les athlètes devront également être de calibre mondial. Selon Jack Lynch, directeur technique de l’AOC, l’AOC a établi des standards de performance très stricts. Et il ajoute que ces standards de performance n’ont rien de nouveau.
“Tout de suite après les Olympiques de 1976,” dit-il, “le conseil d’administration et les membres de l’AOC ont décidé de placer plus d’importance sur l’excellence et la haute performance pour les futures missions des Jeux.” La signification de cette politique est que, pour être choisi pour l’équipe olympique canadienne, les athlètes doivent prouver par leurs résultats passés qu’ils ont des chances raisonnables de se classer parmi les 16 premiers ou dans la moitié supérieure de leur épreuve, le critère le plus difficile des deux l’emportant.
“Ceci ne signifie pas qu’un athlète doit être classé parmi les 16 premiers”, explique Lynch, “bien que ce classement assure automatiquement sa participation. Ce que nous visons est la probabilité d’un résultat parmi les 16 premiers ou la moitié supérieure. Ce qui représente la moitié de ce qu’exige l’Allemagne de l’Ouest.” Lynch affirme que tout comme l’AOC, il adhère à la philosophie de participation du Baron de Coubertin malgré l’insistance sur des standards de performance élevés.
“Une fois qu’un athlète est sélectionné pour l’équipe canadienne”, de dire Lynch, “nous n’avons aucunement l’intention de le dénigrer à cause d’une mauvaise performance. Tout ce que nous demandons de ceux qui ont été choisis, c’est qu’ils fassent de leur mieux.”
Mais d’être sélectionné est une autre histoire. Selon Lynch, les Olympiques ne représentent plus la seule possibilité pour un athlète de se mesurer aux meilleurs au monde. Il mentionne les championnats du monde, les coupes du monde et de nombreuses compétitions invitation. Il précise que les Olympiques devraient vraiment être quelque chose de spécial.
“Le Comité International Olympique (CIO) lui-même informe les comités nationaux olympiques que, même si tous les jeunes du monde sont les bienvenus, il est physiquement impossible que tous participent aux Jeux”, poursuit Lynch.
“Les comités olympiques sont donc invités à n’envoyer que les athlètes de ‘calibre olympique’.” Lynch affirme qu’il existe plusieurs athlètes canadiens de calibre olympique. Il mentionne Diane Jones Konihowski, “qui se classe beaucoup mieux qu’une seizième place, Graham Smith, dont le niveau a certainement été supérieur en 1978, et au début 1979, et en ski alpin, trois ou quatre de nos skieurs masculins font déjà partie de cette catégorie.”
Mais selon lui, il existe d’autres sports, particulièrement parmi les disciplines d’hiver, où “même nos meilleurs athlètes n’approchent absolument pas ce niveau de compétence.”
Pour justifier cette affirmation, l’AOC a compilé des statistiques qui illustrent la performance de tous les athlètes canadiens aux Jeux Olympiques d’Hiver 1976 à Innsbruck. Le tableau se divise en cinq catégories. La première catégorie représente une médaille. Trois seulement en 1976: en ski alpin, patinage artistique et patinage de vitesse. La deuxième catégorie représente une quatrième, cinquième ou sixième place. Quatre Canadiens en font partie. Le troisième groupe est décrit par l’AOC comme l’objectif de base pour ces quatre années, i.e. un résultat parmi la moitié supérieure ou parmi les seize premiers.
En 1976, 10 Canadiens réussirent à se qualifier pour ce groupe. Autrement dit, sur 89 athlètes, 17 Canadiens, ou 19.1 pour cent du total de l’équipe se méritèrent une seizième place ou mieux à Innsbruck. Les catégories quatre et cinq s’appliquent aux résultats restants, et illustrent le fait étonnant que 72 Canadiens terminèrent parmi la deuxième moitié des participants à Innsbruck.
L’AOC vise une médaille de plus qu’à Innsbruck aux Olympiques du Lac Placide en février, soit quatre. Lynch prévoit que “entre les skieurs de descente et les patineurs de vitesse, le Canada a d’excellentes chances d’obtenir ces quatre médailles, probablement une en descente et trois en patinage de vitesse, ou deux chacun.”
Lynch croit également que l’équipe canadienne pourra possiblement enregistrer un ou deux résultats parmi les six premiers. Pour cela, l’AOC porte ses espérances sur l’équipe de hockey et une paire de danse en patinage artistique. Si les prévisions de Lynch se réalisent, le Canada se mériterait huit ou neuf places parmi les six premiers. Et selon Lynch, cette amélioration est une possibilité réaliste. “Et c’est pour cela qu’on me paye”, dit-il. “Pour être réaliste.”