the body physic

THE ROLE OF THE THERAPIST IN SPORT MEDICINE

by Diarmid McVicar and John Perry

Over the past five years, Canada has been the scene of a major sporting revolution, an event which was unplanned, unmanaged, and totally unCanadian. We refer, of course, to the Fitness Explosion which has swept the country.

Canadians have taken stock of the fabled abilities of the 60- year-old Swede and have jarred themselves into putting forth a concerted effort to improve their own fitness.

A number of problems have accompanied these efforts at improvement. As more people put forth the effort to become fit, an equivalent number have succumbed to aches and pains of either a major or minor nature. This increase in sport-related injuries has highlighted the need for a greater number of sport-oriented therapists who can empathize with injured athletes and assist them in returning as quickly and as safely as possible to their chosen pursuit.

For many years, the sport-oriented therapist worked only with professional sports teams and with the best Canadian amateur teams. Now, sports clinics are in every university with sports programs and have mushroomed into the community, either in hospitals, at sporting facilities, or in the private sector.

Who are the people who staff these clinics and what role do they play in Sport?

There are two main groups of therapists in Canada: the athletic therapist and the sports physiotherapist.

Athletic therapists usually have a background in physical education, majoring in sport medicine. For the most part, they work either with professional sports teams or in universities where they teach physical and recreation specialists the prevention and care of sports injuries.

Sports physiotherapists are graduates of physiotherapy programs and specialize in the treatment of injured athletes, working in hospitals, sports clinics, or in the community.

Although their educational backgrounds differ, athletic therapists and sports physiotherapists offer similar services to sport.

Both are trained to work at the site of athletic competitions and in clinics. Their role is not one of merely treating injuries as they occur. They are also involved in the preparation, counselling, and education of the athlete and the coach.

Therapists can assess an injury and determine the best course of action for an athlete. At the competitive site, this may include first-aid care and the transportation of an athlete to a physician or hospital for diagnosis and rehabilitation guidance.

During rehabilitation, therapists have a number of techniques at their disposal. These include hydrotherapy (water treatment), cryotherapy (cold treatment), heat, electricity, exercise, massage, mobilization, manipulation, taping, or the use of splints or supports to correct postural defects. Therapists are also involved in the planning of warm-up, flexibility and strength training programs. In addition, an increasing number are developing specific knowledge of the cardiovascular development of the athlete.

In many cases, the therapist is the team member in whom the athlete confides and asks for counsel. Although therapists are not expert in psychology, they do have an understanding of the field and are able to recognize when an athlete has need for a practitioner skilled in the area.

Therapists educate athletes, coaches, managers, and parents in the proper care of an injury and also in the best methods of injury prevention.

Therapists who travel with Canadian teams are often obliged to take on a broader role when they are the only persons available with medical or paramedical training. Problems arising in this case may involve poor food or water, inadequate sleeping facilities, or, in the case of coaches, officials, or media personnel, heart problems, strokes, or other major health hazards.

Both athletic therapists and sports physiotherapists must be qualified to handle a wide range of eventualities, have a high degree of skill in their profession, and be versed in medical and psychological problems.

To achieve this standard, therapists, just as athletes, must work long and hard to master the skills of their profession and develop the experience and confidence to apply these skills wherever problems arise.

In Canada, two professional associations exist to help improve skills and provide experience: the Canadian Athletic Therapists Association and the Sport Medicine Division of the Canadian Physiotherapy Association, both of which have active programs keyed to upgrading member qualifications in order to better serve Canadian athletes.

Both associations are members of the Sport Medicine Council of Canada. With continued support from the community and under the guidance of the Sport Medicine Council, the needs of Canada’s amateur athletes, both Olympic competitor and amateur jogger, are in good hands.

Diarmid “Scotty” McVicar is chairman of the Sport Medicine Division of the Canadian Physiotherapy Association. John Perry is president of the Canadian Athletic Therapists Association.

un corps sain

LE RÔLE DU THÉRAPEUTE EN MÉDECINE SPORTIVE

par Diarmid McVicar et John Perry

Au cours des cinq dernières années, le Canada a été le théâtre d’une révolution majeure dans le domaine du sport, d’un phénomène non-planifié, sans direction, et entièrement non-Canadien. Il s’agit bien entendu de cette Explosion du Conditionnement Physique qui a balayé le pays.

Les Canadiens ont pris conscience des exploits remarquables du Suédois de 60 ans, et se sont mis en tête de concentrer leurs efforts et d’améliorer leur propre condition physique.

Mais ces efforts d’amélioration ont causé un certain nombre de problèmes. Tous ces gens qui ont pris la peine de se mettre en forme ont également été victimes de maux et douleurs majeurs et mineurs. Cette augmentation de blessures à caractère sportif ont créé un besoin pour un plus grand nombre de thérapeutes sportifs capables de sympathiser avec les athlètes blessés et de les aider à reprendre le plus rapidement possible leurs activités, et ce en toute sécurité.

Pendant des années, le thérapeute sportif n’avait travaillé qu’avec des équipes sportives professionnelles et avec les meilleures équipes canadiennes d’amateurs. Maintenant, on retrouve des cliniques sportives dans toutes les universités offrant des programmes sportifs, et elles ont également ouvert leurs portes au sein de la communauté, soit dans des hôpitaux, des complexes sportifs ou dans le secteur privé.

Qui travaille dans ces cliniques et quel rôle jouent-ils dans le monde du sport?

Il existe deux principaux groupes de thérapeutes au Canada: le thérapeute sportif et le physiothérapeute sportif.

En général, les thérapeutes sportifs ont une formation en éducation physique, avec spécialité en médecine sportive. La plupart du temps, ils travaillent avec des équipes sportives professionnelles ou dans des universités, où ils enseignent aux spécialistes d’éducation physique et de récréation la prévention et le traitement des blessures sportives.

Les physiothérapeutes sont diplômés de programmes de physiothérapie et se spécialisent dans le traitement des athlètes ayant subi des blessures, soit dans des hôpitaux, des cliniques sportives ou dans la communauté.

Malgré la différence au niveau de la formation, les thérapeutes et les physiothérapeutes sportifs offrent des services similaires au sport.

Les deux ont l’entraînement nécessaire pour travailler à des compétitions sportives et dans des cliniques. Leur rôle ne consiste pas seulement à traiter les blessures lorsqu’elles se produisent. Ils se consacrent également à préparer, conseiller et éduquer athlètes et entraîneurs.

Un thérapeute peut évaluer une blessure et déterminer les mesures qu’un athlète doit prendre. Au lieu de compétition, cela peut inclure l’administration des premiers soins et le transport de l’athlète chez un physicien ou à l’hôpital pour un diagnostique et un programme de réhabilitation.

Pour la réhabilitation, les thérapeutes disposent d’un certain nombre de techniques, dont l’hydrothérapie (traitement à l’eau), la cryothérapie (traitement au froid), la chaleur, l’électricité, l’exercice, le massage, la mobilisation, la manipulation, le taping, ou l’utilisation d’éclisses et d’appareils thérapeutiques pour corriger les défauts de posture. Les thérapeutes s’occupent également de la préparation de programmes d’entraînement touchant réchauffement, la flexibilité et le développement de la force. De plus, un nombre sans cesse croissant acquièrent des connaissances spécifiques concernant le développement cardio-vasculaire de l’athlète.

Dans plusieurs cas, le thérapeute est le membre de l’équipe à qui l’athlète fait des confidences et demande conseil. Un thérapeute n’est pas un expert en psychologie, mais possède une compréhension suffisante du domaine pour être en mesure de reconnaître qu’un athlète a besoin d’une aide professionnelle.

Les thérapeutes éduquent les athlètes, entraîneurs, gérants et parents quant au traitement approprié d’une blessure et aussi des meilleures méthodes de prévention des blessures.

Les thérapeutes qui voyagent avec des équipes canadiennes doivent souvent assumer un rôle plus vaste lorsqu’ils sont les seules personnes possédant un entraînement médical ou paramédical. Ils doivent parfois traiter des problèmes reliés à une mauvaise nourriture ou à l’eau non-potable, un hébergement inadéquat ou, pour ce qui est des entraîneurs, officiels et personnel des media, des problèmes cardiaques, embolies, ou autres problèmes majeurs de santé.

Les thérapeutes et physiothérapeutes sportifs doivent tous deux être qualifiés pour faire face à une grande variété d’éventualités, avoir un niveau d’habileté très élevé dans leur profession et être au courant des problèmes médicaux et psychologiques.

Pour atteindre de tels standards, les thérapeutes, tout comme les athlètes, doivent travailler longtemps et de façon acharnée afin de maîtriser leur profession et développer l’expérience et la confiance nécessaires pour mettre ces habiletés en pratique lorsqu’un problème surgit.

Il existe au Canada deux associations professionnelles dédiées à l’amélioration de ces aptitudes et à l’acquisition de l’expérience requise: l’Association Canadienne des Thérapeutes Sportifs et la Section de la Médecine Sportive de l’Association Canadienne de Physiothérapie. Les deux associations offrent des programmes d’activités orientés à améliorer les qualifications de leurs membres afin de mieux servir les athlètes canadiens.