Training Shoes — Purchasing Points to Ponder
by DR. DAVID MAGEE
Runners should consider the purchase of good training shoes as a top priority. Properly-selected shoes provide protection, support, comfort, and increased efficiency when running. Several factors should be kept in mind when buying training shoes.
Figure 1.
Buy the shoes when you will be wearing them because feet tend to swell as the day progresses. If you train in the morning, buy the shoes in the morning. If you train in the evening, that’s the time to buy. If you train at different times of the day, buy the shoes in the afternoon. And wear the same socks that you wear in training when buying shoes. This precaution ensures a proper fit.
To find the proper length of shoe and ensure enough room for the toes, measure from the heel to the end of the longest toe, whether it is the big toe or the second toe. There should be no pressure on the ends of the toes when you walk or run, so always allow about one-half inch or one thumbnail width between the longest toe and the end of the toe cap. And remember that since feet are never equal in size, it’s easier to add parts to a shoe to fit the smaller foot than it is to remove parts of the shoe to fit the larger.
The length from the heel to the breakpoint or flex point of the shoe should be the same as the distance from the heel to the ball of the foot. This measure ensures that flexing occurs at the proper point and is especially important for athletes involved in distance running where the foot may be flexed anywhere from 5000 to 15,000 times each workout.
It’s important to have adequate flexibility at the breakpoint. Test for this by stabilizing the heel with one hand. Then, using the index finger of the other hand, attempt to flex the toe up. It should bend easily. This test should be performed by the one who will be wearing the shoes. If the toe doesn’t flex easily, ask for another pair because shoes of the same model may vary in flexibility.
Figure 2.
The outer sole of the shoe should be made of a durable material which provides both traction and cushioning. Today, the waffle is the most common outer sole. It provides good traction and cushioning but, because of the size of the studs, may not be as durable as some other soles.
It is also important to check the fit across the forefoot of the shoe. In a proper fit, the weight of the body is on the sole of the shoe rather than the upper part. The fit can be determined by having someone place their thumb and forefinger around the forefoot while you place all your weight on the shoe. The shoe should not hang over the edge of the sole.
Figure 3.
As the term indicates, the arch support should do just that but it should not cause pressure on the instep. If there is pressure, the position of the arch support should be changed or the support removed. Athletes with a cavus foot (high arch) may need to build up the arch to conform to their foot. And the tongue of the sole should be padded to prevent pressure and soreness from the laces.
The heel cup or counter should hold the heel firmly in the shoe and not allow side-to-side movement, or “telescoping”, which is the up and down movement of the heel in the shoe. To provide protection, the heel cushion should be about one-half or three-quarters of an inch thicker than the sole at the forefoot. Considering that three to five times the body weight lands on the heel during running, this protection is very important. The cushion should be sufficiently soft to provide protection but not so soft as to decrease the efficiency of running.
Figure 4.
The sole at the heel should be flared to provide stability but not so wide as to cause injury. The rule of thumb: the sole at the heel should be no wider than the ankle. To test this, have someone stand behind you to check the widths of your ankle and the sole of the heel. The imaginary line drawn between these two points should be vertical.
Figure 5.
Shoes should also protect the achilles tendon. Each shoe should be balanced with the heel cup being perpendicular to the ground. This can easily be ‘eyed’ using a pencil. Push down on the heel of the shoe with a pencil. The toe of the shoe should then lift straight up and not swing to one side or the other. As well, if you push down on one side of the forefoot, the opposite side should not lift up. If it does, this indicates an unbalanced shoe which is a potential source of problems. Ask for another pair.
Finally, always be alert to defects in workmanship. The sole should be fastened securely to the rest of the shoe; the stitching should be uniform and even; and there should be no roughened area.
Whenever possible, buy the best shoes available — and be fussy. Good training shoes don’t need “breaking-in”. Remember, many of the common running injuries can be prevented by using well-fitting, good quality training shoes.
Dr. David Magee is the president. Sport Medicine Council of Canada.
un corps sain
Les chaussures d’entraînement — Points à considérer au moment de l’achat
par DR. DAVID MAGEE
Pour les coureurs, l’achat d’une bonne paire de chaussures d’entraînement devrait être prioritaire. Une chaussure bien choisie doit offrir protection, support, confort et augmenter l’efficacité de la course. Lors de l’achat, plusieurs facteurs doivent être pris en considération.
Figure 1.
Achetez les chaussures au moment où vous allez les utiliser, car les pieds tendent à enfler au cours de la journée. Si vous vous entraînez le matin, achetez les chaussures le matin. Si vous vous entraînez le soir, c’est le moment de faire votre achat. Si vous vous entraînez à divers moments de la journée, achetez les chaussures l’après-midi. Et portez les mêmes bas que vous portez à l’entraînement. Cette précaution vous assurera que les chaussures seront bien à votre pied.
Pour obtenir la bonne longueur de chaussure et assurer suffisamment de place pour les orteils, mesurez du talon au bout de l’orteil le plus long, que ce soit le gros orteil ou le deuxième. Il ne devrait y avoir aucune pression au bout des orteils lorsque vous marchez ou courez, donc prévoyez toujours environ un demi-pouce ou l’espace d’un ongle (pouce) entre l’orteil le plus long et le bout de la chaussure. Et n’oubliez pas, puisque les pieds ne sont jamais de la même taille, qu’il est plus facile de rajouter des éléments à une chaussure afin d’accommoder un pied plus petit, que d’enlever des parties de la chaussure pour un pied plus grand.
La longueur depuis le talon jusqu’au point de flexion de la chaussure devrait être égale à la distance entre le talon et la partie antérieure de la plante du pied. Ceci assure que la flexion se produit au bon endroit, fait d’une importance particulière pour les athlètes pratiquant la course de fond, où le pied peut se plier de 5,000 à 15,000 fois à chaque période d’entraînement.
Une bonne souplesse au point de flexion est très importante. On peut la vérifier en tenant fermement le talon dans une main. Puis, à l’aide de l’index de l’autre main, essayer de pousser le bout de la chaussure vers le haut. Elle devrait plier facilement. Ce test doit être fait par la personne qui portera les chaussures. Si le bout avant ne plie pas facilement, demandez à voir une autre paire car la souplesse peut varier entre des chaussures du même modèle.
Figure 2.
La semelle extérieure doit être composée d’une matière durable, qui offre une bonne traction et un coussin. De nos jours, on trouve surtout la semelle “gaufrée”. Ce genre de semelle offre une bonne traction et un coussin raisonnable, mais à cause de la taille des pitons, elle ne dure pas nécessairement aussi longtemps que les autres semelles.
Il est également important de vérifier le devant de la chaussure. Si la chaussure fait bien, le poids du corps est porté sur la semelle plutôt que sur l’empeigne. Vous pouvez vérifier en demandant à quelqu’un de poser le pouce et l’index de chaque côté de la chaussure, pendant que vous posez tout votre poids sur le pied. La chaussure ne devrait pas dépasser les côtés de la semelle.
Figure 3.
Comme son nom l’indique, le soutien de la voûte plantaire doit jouer exactement ce rôle sans causer de pression sous le pied. S’il y a pression, la position du support doit être changée, ou il doit être carrément enlevé. Les athlètes aux pieds très cambrés devront peut-être élever le support afin de l’adapter à leur pied. Et la langue de la chaussure devra être coussinée afin de prévenir la pression et la douleur causées par les lacets.
La coupe ou le contrefort du talon doit fermement retenir le talon dans la chaussure et ne permettre aucun mouvement latéral, ou “télescoping”, qui est un mouvement vertical du talon dans la chaussure. Pour offrir une protection adéquate, le coussin du talon doit être plus épais que celui de l’avant-pied d’un demi à trois-quart de pouce. Si l’on considère que le talon absorbe de trois à cinq fois le poids du corps au moment de la course, ce facteur est des plus importants. Le coussin doit être suffisamment souple pour offrir une bonne protection, mais pas mou au point de diminuer l’efficacité de la course.
Figure 4.
La semelle doit être évasée au talon pour assurer une bonne stabilité, mais sans être trop large, ce qui pourrait causer des blessures. La règle à observer? La semelle à la hauteur du talon ne doit pas être plus large que la cheville. Vous pouvez demander à quelqu’un de vérifier, en observant par derrière les largeurs de la cheville et celle de la semelle du talon. La ligne imaginaire entre les deux points doit être verticale.
Figure 5.
Les chaussures doivent également protéger le tendon d’Achille. On doit vérifier l’équilibre de toute chaussure, avec la coupe du talon perpendiculaire au sol. On peut facilement juger “à l’oeil”, à l’aide d’un crayon. Poussez le talon de la chaussure vers le bas, à l’aide d’un crayon. Le bout de la chaussure devrait alors s’élever directement vers le haut, sans se balancer latéralement. De plus, si vous appuyez d’un côté de l’avant, l’autre côté ne doit pas remonter. Si c’est le cas, vous avez une chaussure mal équilibrée, ce qui représente des ennuis éventuels. Demandez à voir une autre paire.
Finalement, faites attention aux défauts de fabrication. La semelle doit être bien attachée au reste de la chaussure. Les coutures doivent être uniformes et égales. Et il ne doit y avoir aucun endroit rugueux.
Si possible, achetez les meilleures chaussures disponibles . . .et n’ayez pas peur d’être exigeant. Une bonne chaussure d’entraînement n’a pas besoin de “se faire au pied”. Et souvenez-vous que la plupart des blessures attribuées à la course auraient pu être évitées grâce à des chaussures bien ajustées et de bonne qualité.
Le docteur David Magee est Président du Conseil Canadien de la Médecine Sportive.