CBC’s Yes You Can new hit sports show

“Oh, I liked it all! It was funny and interesting . . . Elfi Schlegel is good! There was nothing I didn’t like. ”

— nine-year-old girl

“Wow, that’s high … I could do that.” (watching Debbie Brill clear high jump bar) . . . “next week I hope they show neat bicycle stuff like how to go really fast. ”

—six-year-old boy

“It’s extremely fast-paced . . . gymnastics historical film was fascinating . . . Schlegel coaching sequence fabulous. ”

— a father of unspecified age

Speed skater Gaëtan Boucher, silver medallist in 1000 m at the 1980 Winter Olympics in Lake Placid.
Le patineur de vitesse Gaëtan Boucher, médaillé d’argent du 1000 m au Jeux olympiques d’hiver 1980, à Lake Placid.

These comments are a fair barometer of audience reaction to the premiere of CBC’s new half-hour series Yes You Can which was first aired on Friday, September 19 at 7:30 p.m. The show is also shown in the 4:30 p.m. slot each Tuesday.

CBC’s advance publicity describes Yes You Can as “a bright new sports and fitness program for children of all ages, and specifically for those between eight and 12.” Champion’s critics in the pertinent age group were unanimous in their praise of the show. More seasoned reviewers griped about “too fancy camerwork” during a gymnastics sequence and some found the character of Coach ‘Cuddles’ Ford “irritating” and added that he’s “woefully out of shape.” But all who viewed the debut of Yes You Can plan to spend each Friday evening watching it. In the words of one parent, “My kids were both excited when they heard it was on every week. They are really looking forward to seeing it again and so am I.”

Such positive response augers well for the future of the show which has been in the works since early 1977. At that time, the Coaching Association of Canada brought together a group of people to “toss around” the idea of a television show about amateur sport and aimed at children.

When the group was unable to get the idea off the ground, one of them decided it was too worthwhile to forget about. That person was producer Michael Lansbury. He had a lengthy history of involvement in amateur sports and knew many of Canada’s best athletes mostly through his work for the 1978 Commonwealth Games in Edmonton. So when CN came up with the money to do a pilot, Lansbury was eager to take it on.

“When we did the pilot,” he says, “we (meaning Lansbury, head writer Jack Hutchinson and the show’s musician and host Kevin Gillis) took our idea to classes of school children. We asked them to criticize and suggest and then we modified the show to meet their suggestions. They even had a say in the selection of the people who are on the show.”

The pilot was finished over the summer of 1979 and met with favourable reviews when shown to selected audiences. But, says Lansbury, there didn’t seem to be much momentum for getting it on the air.

“We believed so strongly in Yes You Can’s potential,” he says, “that the three of us obtained the copyright of the pilot. We then went to the States and came back with considerable interest from syndicators.”

That interest, plus financial support from the Fitness and Amateur Sport Branch to the tune of $100,000, encouraged CBC to give Lansbury a commitment to produce 24 programs for the 1980-81 viewing year.

As well as its featured cast — host Gillis, regulars Trevor Bruneau, 10, and Tammy Bourne, 11, and Coach ‘Cuddles’ Ford — each segment of Yes You Can profiles one of Canada’s world class athletes.

Each week such champions as Debbie Brill, Gaétan Boucher, Steve Podborski, Ken Read, Elfi Schlegel, and Graham Smith provide the show’s centrepiece. They also teach Trevor and Tammy the basics of their sport. Said one youngster while watching Schlegel coach, “I wouldn’t mind having her for a teacher. She’s better than mine!”

Other features highlight great moments in sport and the origins of various sports. On the humourous side, there are the antics of Harry the Hog who is “anti-fitness, anti-sports, and anti-just-about-everything.” One youngster who especially liked Harry said, “He’s hilarious!”

There’s Fitness Pete, “the laid-back master of the skateboard” whose fitness tips present average youngsters with standards they should be able to achieve, and there’s the Body Man, who presents interesting and useful facts about the human body.

“The object of the show, first and foremost, is to entertain,” says Lansbury. “But we also want to show children that while excellence itself requires a great deal of work, the attempt or the beginnings of the attempt doesn’t. We want them to forget to be afraid to try. We want them to just do it.”

Lansbury and his crew have transformed their belief in an idea into a “fast-paced, entertaining and informative” television production.

“I think we’ve got something children and children with their parents will enjoy,” he says. “And I have the feeling « that adults on their own could well get something out of it, too.”

Une nouveauté à CBC

Le sport et l’enfant

“Oh! J’ai vraiment aimé ça! C’était drôle et intéressant . . . Elfi Schlegel est bonne! Il n’y a rien queje n ’aipas aimé. ”

— unefillette de neufans

“Ça, c’est haut … je pourrais le faire (parlant de Debbie Brill réussissant un saut en hauteur) . . . j’espère que la semaine prochaine, ils montreront des trucs de bicyclette, comme ce qu’il faut faire pour aller très vite. ”

— un garçonnet de six ans

“C’est très bien fait … le film sur l’histoire de la gymnastique était fascinant … la séquence d’entraînement avec Schlegel étaitfantastique. ”

— un père d’âge indéterminé

Ces commentaires constituent un baromètre valable des réactions de l’audience après la première de la série de 30 minutes de CBC, Yes You Can, présentée pour la première fois vendredi, le 19 septembre à 19h30. L’émission est également télédiffusée à 16h30 tous les mardis.

Elfi Schlegel is one of Canada’s top gymnasts.
Elfi Schlegel, une des meilleures gymnastes canadiennes.

La publicité préliminaire décrit Yes You Can comme “un tout nouveau programme de sport et de conditionnement pour les enfants de tout âge, mais visant plus spécifiquement les jeunes de 8 à 12 ans.” Les critiques choisis par Champion, dans ces catégories d’âge, se sont montrés unanimes dans leur appréciation de l’émission. Des critiques plus expérimentés ont passé des commentaires sur “des prises de vue trop sophistiquées” pendant les séquences de gymnastique, et certains ont trouvé le personnage de l’entraîneur “Cuddles’! Ford “agaçant”, ajoutant qu’il était “scandaleusement pas en forme”. Mais tous ceux qui ont assisté aux débuts de Yes You Can ont bien l’intention de ne pas le manquer tous les vendredis soirs. Et comme le disait un adulte, “Mes enfants étaient tous deux ravis d’apprendre que c’était programmé chaque semaine. Ils ont vraiment hâte de le revoir, et moi aussi.”

Des réactions aussi positives promettent un bon succès futur pour cette émission à laquelle on travaille depuis 1977. A cette époque, l’Association Canadienne des Entraîneurs réunit un groupe de personnes pour discuter de l’idée d’une émission télévisée sur le sport amateur, à l’intention des enfants.

Lorsque le groupe échoua dans la réalisation du projet, l’un des membres décida que l’idée était trop valable pour l’oublier. Il s’agissait du producteur Michael Lansbury. Il était impliqué depuis longtemps dans le monde du sport amateur et connaissait plusieurs des meilleurs athlètes du Canada, surtout grâce à son travail avec les Jeux du Commonwealth 1978 à Edmonton. Et lorsque CN démontra son intérêt à financer l’émissionpilote, Lansbury était impatient de la réaliser.

“Lorsque nous avons fait le pilote,” dit-il, “nous (i.e. Lansbury, le scénariste en chef Jack Hutchison et le musicien et hôte de l’émission Kevin Gillis) avons présenté notre idée à des enfants d’âge scolaire. Nous leur avons demandé de critiquer et de suggérer des idées, et nous avons modifié l’émission pour nous conformer à leurs commentaires.”

La première émission fut terminée à l’été 1979, et les critiques de la part d’audiences précises furent favorables. Mais, de dire Lansbury, il ne semblait pas y avoir beaucoup d’intérêt à le mettre à l’horaire.

“Nous étions tellement convaincus du potentiel de Yes You Can,” explique-t-il “que nous avons obtenu les droits d’auteur de l’émission. Nous sommes ensuite allés aux Etats-Unis et en sommes revenus avec des indications d’un intérêt considérable de la part des réseaux de syndication.”

Cet intérêt, doublé du soutien financier de la Direction générale de la Condition physique et du Sport amateur, de l’ordre de $100,000, encouragea la CBC à promettre à Lansbury la production de 24 émissions pour la saison 1980-81.

En plus des personnages réguliers, l’hôte Gillis, Trevor Bruneau, 10 ans, Tammy Bourne, 11 ans, et l’entraîneur ‘Cuddles’ Ford, chaque segment de Yes You Can met en vedette un athlète canadien de classe internationale.

Chaque semaine, des champions comme Debbie Brill, Gaétan Boucher, Steve Podborski, Ken Read, Elfi Schlegel et Graham Smith sont le centre d’intérêt de l’émission. Ils enseignent également à Trevor et à Tammy les rudiments de leur sport. De dire l’un des jeunes, écoutant les conseils de Schlegel: “J’aimerais bien l’avoir comme professeur. Elle est bein meilleure que le mien.”

D’autres sujets mettent en vedette les moments mémorables du sport et décrivent les origines de certains sports. Sur le plan humour, on trouve les mésaventures de Harry the Hog, qui est “anticonditionnement, anti-sports et anti-à-peu-près-tout.” Un jeune qui apprécia tout particulièrement Harry en dit: “Il est tellement drôle.”

Et puis, il y a Fitness Pete, “le maître incontesté du rouliroulant, et dont les conseils de conditionnement offrent aux jeunes des normes qu’ils peuvent tous atteindre. Et il y a le Body Man, qui explique des faits intéressants et utiles sur le corps humain.”

“Le but de l’émission, d’abord et avant tout, est de distraire,” explique Lansbury. “Mais nous voulons aussi démontrer aux enfants que si l’excellence en soi exige beaucoup d’efforts, d’essayer, ou de commencer à essayer n’est pas aussi difficile. Nous voulons leur apprendre à oublier d’avoir peur d’essayer. Nous voulons tout simplement qu’ils le fassent.”

Lansbury et son équipe ont transformé leur foi en une idée, en une production télévisée “rapide, distrayante et informative”.

Je crois que nous avons un produit que les enfants, et les enfants avec leurs parents, aimeront,” poursuit-il. “Et j’ai l’impression que même les adultes seuls pourraient en tirer quelque chose.”