by George Young
In economic terms, 1978 has been a trying year, in one way or another, for nearly all Canadians.
In August, the federal government announced budget cuts— some $2 billion over the next year — that will affect all sectors of Canadian life, including sport and recreation.
The word from the Department of National Health and Welfare is that the Fitness and Amateur Sport Branch is being cut back by $6.6 million, with $500,000 being sliced from operations this year and $6.1 million from the budget for the fiscal year beginning April 1, 1979.
The annual budget for the branch was approximately $31 million.
The $6.1 million cutback for 1979-80, however, may not be as drastic in effect as it first appears on paper.
Sport, in fact, will be chopped by $2.1 million, recreation by $1 million, and the overall administrative budget by $550,000, for a total paring of only $3.65 million.
The remaining $2.45 million in federal cuts will be offset by funds from Loto Canada.
And, depending on how much profit the national lottery generates, Loto Canada contributions to sport and recreation could be even more than the $2.45 million figure.
As Sport Canada Director Lou Lefaive says, it could have been worse.
“This is a temporary financial squeeze,” says Lefaive. “We will tighten our belts and do the best we can with it.”
“We’re telling sport we are not being hit as hard as other sectors of the economy because some of the cuts will be offset by Loto Canada.”
“The difficulty is we can’t spend that money until it’s earned. You can’t plan on that basis.”
Looking towards the future, Lefaive points out that the current Loto Canada split — 82.5 per cent of net profits to the Olympic debt, 12.5 per cent to the provinces, and five per cent to Sport Canada — will be reformulated in December 1979.
“We’re hoping that sport will be a major benefactor,” says Lefaive, “but we’re not alone in seeking funds.”
What effect will the financial squeeze have on the momentum amateur sport has attained in the last decade?
“We’re hoping we won’t lose any momentum,” says Lefaive. “It started in 1968, picked up dramatically in 1975, and culminated in 1978 at the Commonwealth Games in Edmonton. I would hate to see it level out.”
I’m hoping people will back this with their purchases of Loto Canada tickets. That’s what’s going to keep us going this year.”
Lefaive says he hopes that such cutbacks do not become a pattern for government.
“I would hate to see the government stop its commitment to excellence in sport,” he says, “particularly now as we’re on the verge of attaining the objectives set out five years ago.”
“A cutback now is not hurting that much, but, if it continues, it’s going to hurt a lot.”
The good news for national sport governing bodies (NSGBs) is that there will be no across-the-board cuts. The reality though is that $2.1 million must be trimmed somewhere.
Peter Lesaux, assistant deputy minister, fitness and amateur sport, says that it’s not likely that any NSGB will lose all its federal funding.
“I can’t envisage anyone totally cut off,” says Lesaux. “We’re keeping in mind those sports involved in the Pan American Games in Puerto Rico in July 1979.”
“We’re thinking in terms of Moscow 1980 and what preparations occur in 1979. We do not propose in any way to hamper Game Plan, and hope to continue to assist the carded athletes.”
Plans to include new sports, such as softball, baseball, and waterskiing, in the Game Plan program, however, have had to be shelved. Game Plan currently involves Olympic sports and one or two involved only in the Commonwealth or Pan American Games.
In addition, the budget of the National Sport and Recreation Centre in Ottawa has been cut, with the result that some sports, such as cricket and freestyle skiing, which might have been ready to move in with technical and executive directors, will have to wait.
All NSGBs have been told to examine their requirements for the coming year and to establish priorities.
The general belt-tightening may mean that smaller teams will be the trend at many competitions, and some competitions may have to be passed over. Funding for the Canada Games, however, will not be affected.
Iona Campagnolo, minister of state for fitness and amateur sport, says the government is committed to the Games as part of its developmental philosophy for Canadian athletes.
The Canada Winter Games will be held in Brandon, February 12-24, 1979.
Meanwhile, 13 recreation groups — largely regional associations — have been told they will not receive any federal funds next year, and another 22 have been informed that they will be cut back.
“We were guided by what happened last April in Montreal,” says Assistant Deputy Minister Lesaux, “when the provinces said they very definitely would appreciate it if the federal government would extract itself from the funding of those organizations not of a truly national nature.”
As for the national sporting community, the cutbacks will be felt, but it could have been worse.
Restrictions budgétaires et sport amateur
Une année difficile pour le sport
par George Young
Du point de vue économique, 1978 aura été une année difficile d’une façon ou d’une autre pour presque tous les Canadiens.
En août, le gouvernement fédéral a annoncé des restrictions budgétaires — environ $2 milliards pour la prochaine année financière — qui auront une influence dans tous les secteurs de la vie canadienne, y compris le sport et la récréation. Le ministère de la Santé et du Bien-être Canada a réduit le budget de la Direction générale de la Santé et du Sport amateur de $6.6 millions, $500,000 seront retranchés cette année et $6.1 millions du budget de l’année financière débutant le 1er avril 1979.
Le budget annuel de la Direction était d’environ $31 millions.
Cependant, cette diminution de $6.1 millions pour 1979-1980 n’aura pas un effet aussi rigoureux qu’il semble à première vue.
Pour le sport, ces restrictions atteignent $2.1 millions, $1 millions pour la récréation et $550,000 pour le budget administratif général pour un montant total de seulement $3.63 millions.
Loto Canada compensera les $2.45 millions restants.
Selon l’importance des bénéfices réalisés par la loterie nationale, il est possible que la contribution de Loto Canada au sport et à la récréation dépasse même cette somme.
Comme l’explique Lou Lefaive, directeur de Sport Canada, la situation aurait pu être pire: “C’est un mesure temporaire, nous nous serrerons la ceinture et on fera du mieux qu’on peut. Nous avons dit au sport que nous n’avons pas été touchés aussi durement que d’autres secteurs de l’économie parce qu’une partie des restrictions sera compensée par Loto Canada. Le problème est que nous ne pouvons dépenser cet argent avant de l’avoir. Il est évidemment impossible d’établir des projets sur cette base.’’
Quant à l’avenir, M. Lefaive souligne que la répartition des profits de Loto Canada — 82.5% pour rembourser la dette olympique, 12.5% attribués aux provinces et 5% à Sport Canada — sera révisée en décembre 1979.
Il déclare: “Nous espérons que le sport sera un des secteurs les plus favorisés, mais nous ne sommes pas les seuls à chercher des fonds”..
Quelle sera la conséquence de ces restrictions sur l’élan acquis par le sport amateur depuis 10 ans?
“Nous espérons bien le maintenir” dit M. Lefaive. “Ce mouvement a commencé en 1968, pour s’accélérer de façon spectaculaire en 1975 et a atteint son apogée aux Jeux du Commonwealth à Edmonton. Je serais navré si nous en étions réduits à la stagnation”.
“J’espère que la population nous aidera en achetant des billets de Loto Canada; c’est la seule façon de nous aider à surmonter nos problèmes cette année.”
- Lefaive espère que le gouvernement ne prendra pas l’habitude d’imposer de telles restrictions.
“Je détesterais que le gouvernement cesse d’appuyer l’excellence dans le sport; surtout à présent alors que nous sommes sur le point de réaliser les objectifs établis il y a cinq ans.”
“Les restrictions actuelles ne nous affectent pas tellement pour le moment; cependant si elles se poursuivent, la situation peut devenir critique.”
Il y a de bonnes nouvelles pour les organismes nationaux directeurs de sports (ONDS), en effet, il n’y aura pas de mise à pied au niveau des cadres. La dure réalité est cependant, qu’on doit trouver $2.1 millions quelque part.
M. Peter Lesaux, sousministre adjoint à la Direction générale de la Santé et du Sport amateur dit qu’il est improbable que toutes les subventions fédérales soient retirées aux ONDS.
“Je ne peux imaginer qu’on supprime tous les fonds à un organisme; nous n’oublions pas les sports qui feront partie des Jeux panaméricains de Porto Rico en juillet 1979” affirme-til.
“Nous pensons aux Jeux de Moscou de 1980 et toute la préparation que cela implique en 1979. Nous ne voulons en aucune façon embarrasser le Plan des Jeux, et espérons continuer à aider les athlètes titulaires d’une carte”.
Le programme de Plan des Jeux qui avait comme projet d’inclure d’autres sports tels que le football, le baseball et le ski nautique, a dû être abandonné. Plan des jeux s’est actuellement limité aux disciplines olympiques et à une ou deux autres qui font partie des Jeux du Commonwealth ou panaméricains.
En outre, le budget du Centre national du sport et de la récréation à Ottawa a été diminué, avec, comme conséquences, que certains sports comme le criquet et le ski acrobatique prêts à emménager avec leurs directeurs administratifs et techniques, devront attendre.
“On a demandé à tous les ONDS d’examiner leurs besoins l’année prochaine et d’établir leurs priorités.
Ces restrictions générales peuvent avoir pour résultat que dans de nombreuses compétitions, les équipes compteront un plus petit nombre d’athlètes, et que certaines compétitions seront peut-être supprimées.
On ne touchera pas à la subvention accordée aux Jeux du Canada malgré tout.
Mme Iona Campagnolo, ministre d’État à la Direction générale de la Santé et du Sport amateur, affirme que le Gouvernement maintiendra son aide à ces Jeux parce que ceux-ci font partie de sa conception générale d’aide aux athlètes canadiens.
Les Jeux d’hiver canadiens se tiendront à Brandon du 12 au 24 février 1979.
Entre temps, on a averti 13 groupes récréatifs — surtout les associations régionales — qu’elles ne recevront aucune subvention fédérale l’an prochain et 22 autres ont été informées que, pour elles, le montant de leur subvention serait substantiellement diminué. Nous nous sommes appuyés sur ce qui s’est produit en avril dernier à Montréal, lorsque les provinces ont manifesté le désir de voir le gouvernement fédéral retirer ses subventions à des organisations qui ne sont pas nationales” déclare le sousministre adjoint M. Lesaux.
En ce qui concerne notre monde sportif en général, ces restrictions se feront sentir, mais cela aurait pu être pire.