Athlete touts tiny monitor

Hush-hush device

by Ian Lennie

Competition being a fundamental tenet of the marketplace, Larry Woods sighs and offers an apology: “Sorry, I just can’t tell you where on the body it will be situated —it’ll be very small, though, probably weigh less than an ounce . . .”

Olympic sailor Larry Woods working out.
Larry Woods (voile) a l’entrainement.

“No, I can’t tell you the company’s name either. It’s a very competitive business; I know of another firm that is trying something quite similar . .

All the hush-hush revolves around a miniature heart monitor that the 42-year-old Woods — a member of the Canadian Olympic sailing team in both 1976 and 1980 — feels will represent the state of the art among cardiovascular counselling devices for serious athletes. It’s an idea Woods stumbled across during the course of his new job as the Ontario Ministry of Education’s futures research coordinator (which means he supplies that branch of government with predictions about which technologies are going to become important).

“When I heard what they (the company; an all-Canadian enterprise, Wood assures) were onto, I asked to be involved,” he explains. “It’s sometimes very hard for these companies to get in touch with the athletes. That’s where I’ve been able to help.”

Woods’ assistance began with a questionnaire he sent to all the coaches and technical directors of the “active” sports.

“It (the monitor) is at the preproduction stage right now,” says Woods. “What we’re trying to discover from the response to the questionnaires is whether or not there is a big enough market to go through the expensive tooling production. From the response we’re getting (he received responses, mostly favourable, from one-third of the lot within a month of sending out the questionnaires), I’m convinced there is. What we’re aiming at is a wearable, marketable item.”

One person who is familiar with the use of heart monitors is Norman Sheil, coach of Canada’s national cycling team since 1978. Sheil began using heart monitors eight or nine years ago in his native England and calls them “an ideal training aid.”

“It is very difficult to train cyclists in interval training without maintaining their heart rates and also their recovery rates,” he adds.

Sheil believes that by being able to monitor an athlete’s heart and recovery rates, a coach “can alter their programs accordingly. You can also interpret a rider’s pain threshold, which can lead to dealing with the psychology of a rider.”

As a national team coach, Sheil’s concern is for a monitor which can be attached to an athlete’s body during training and which will, at the same time, give read-outs to the coach. He sees EEG readings, tape-recorded readings and a central receiver able to hook up as many as four athletes at once as possible extensions of the concept. He estimates that such a unit could cost as much as $3,000.

Woods’ interest lies in a more basic monitor; it would be the most advanced machine of its kind available, but still affordable to the individual athlete.

Norman Sheil

“The company has solved the electronic side,” says Woods. “Now they want to know what the athletes want.”

“As far as the cost goes, $100 seems to be the make-or-break price,” says Woods, referring to the early responses.

Sheil suggests a basic model selling for about $100, yet allowing for the addition of more complex features that would satisfy the most sophisticated desires.

Woods, whose own training includes cycling when the weather permits, now uses the American-made Pacer 2,000, as do Sheil’s charges. It consists of two cigarette package-sized packs which are attachable to the body of an athlete and a read-out device which is fastened to the handlebars of the bicycle. It weighs about five ounces, says Woods.

“Sometimes, though,” he adds, “it picks up the bumps on the road. This one (the product the mysterious company is developing) reads nothing but heart rate.”

Woods welcomes inquiries.

Ian Lennie is a free-lance writer living in Cambridge, Ont.

Un petit appareil de contrôle

Encore secret

par Ian Lennie

La concurrence étant un des principes fondamentaux du marché, Larry Woods s’excuse en soupirant: “Désolé, mais je ne peux vous dire à quel endroit du corps il sera placé — il sera très petit et pèsera vraisemblablement moins d’une once. . .”

“Non, je ne peux pas vous dire le nom du fabricant non plus. Il s’agit d’un domaine où la concurrence est très forte; une autre société est actuellement en train de mettre au point quelque chose de très similaire. . .”

Tous ce mystère entoure un contrôleur cardiaque miniature qui, selon Woods (42 ans, membre de l’équipe olympique canadienne de voile en 1976 et en 1980), représente la dernière découverte en matière d’appareillage cardiovasculaire au service des athlètes sérieux. C’est là une idée sur laquelle Woods est “tombé” dans le cadre de son emploi de coordinateur des projets de recherche du ministère de l’Éducation (c’est-à-dire qu’il prévoit, pour le compte de cet organisme, quelles technologies vont prendre de l’importance).

“Lorsque j’ai entendu dire ce qu’elle (une société canadienne à part entière, assure Woods) était en train d’étudier, j’ai demandé à participer;” elle voulait entrer en contact avec des athlètes. Et c’est là que je peux être utile”.

L’aide de Woods s’est manifestée tout d’abord par un questionnaire qu’il a envoyé à tous les entraîneurs et directeurs techniques des sports “actifs”.

“Il (le contrôleur cardiaque) en est encore au stade de la préproduction”, dit Woods.” Ce que nous voulons savoir par le biais du questionnaire, c’est si oui ou non il existe un marché suffisant pour justifier le coût important de la fabrication des outils. D’après les réponses que nous recevons, je suis sûr que la conclusion sera positive (les réponses obtenues sont pour la plupart favorables; leur nombre équivaut à un tiers de l’ensemble des questionnaires, un mois après l’envoi de ceux-ci). Le produit que nous voulons présenter est utilisable et commercialisable.”

Parmi ceux qui connaissent bien les contrôleurs cardiaques, nous trouvons Norman Sheil, entraîneur de l’équipe nationale de cyclisme depuis 1978. Sheil a commencé à utiliser ce type d’appareil il y a huit ou neuf ans dans son Angleterre natale, et il considère que le contrôleur cardiaque est “une aide d’entraînement idéale.”

“Il est très difficile de pratiquer l’entraînement par intervalles avec des cyclistes si l’on ne contrôle pas leur rythme cardiaque, ainsi que leur vitesse de récupération”, ajoute-t-il.

Sheil pense que s’il est possible de contrôler le rythme cardiaque et la vitesse de récupération d’un athlète, son entraîneur est alors à même “d’adapter son programme. Vous pouvez également découvrir le seuil de la douleur chez un cycliste, ce qui amène à s’occuper de sa psychologie”.

Entraîneur d’équipe nationale, Sheil souhaite disposer d’un contrôleur cardiaque qui, fixé sur le corps de l’athlète pendant l’exercice, permet à l’entraîneur de lire les données qui l’intéressent. Sheil imagine que l’on pourrait élaborer sur ce principe en concevant un appareil central de réception permettant d’obtenir simultanément l’ECG de quatre athlètes et d’enregistrer les données reçues. Il évalue le prix d’un tel système à près de $3,000.

Quant à lui, Woods s’intéresse à un contrôleur cardiaque plus rudimentaire; appareil unique dans sa catégorie, il n’en serait pas moins abordable pour tous les athlètes.

“La compagnie en question a terminé les travaux à caractère électronique”, dit Woods. “Ce qu’elle souhaite connaître désormais, ce sont les besoins des athlètes”.

“En ce qui concerne le prix de l’appareil, il semble que $100 soit le prix maximal”, précise Woods d’après les premières réponses obtenues.

Sheil, de son côté, suggère un modèle de base au prix de $100 susceptible de recevoir des éléments complémentaires afin de répondre aux exigences les plus sophistiquées.

Woods, dont l’entraînement personnel comprend le cyclisme lorsque le temps le permet, utilise actuellement le Pacer 2000 (de fabrication américaine) ainsi que le font les athlètes de Sheil. Cet appareil comporte deux parties, chacune de la taille d’un paquet de cigarettes, que l’athlète peut fixer sur lui; un système d’affichage est placé sur le guidon de la bicyclette. L’ensemble pèse environ cinq onces, précise Woods.

“Il arrive que cet appareil enregistre les cahots”, ajoute Woods. “Mais le nouveau (celui que la mystérieuse compagnie met actuellement au point) n’enregistre que les battements cardiaques.”

Woods répondra avec plaisir aux questions que vous lui poserez.

Ian Lennie est un rédacteur indépendant de Cambridge (Ont.).