by Cam MacIntyre
Few problems plague more people, take more time and deserve more thought than budgeting. Because most people don’t like to budget, they ignore it. Therein lies the problem, a problem which is compounded when the person’s sources of income are limited or fixed.
Budgeting does not have to mean pinching pennies or making laborious records of every transaction. Rather, budgeting simply means good money management — knowing how much you have to spend, knowing what you want to spend it on and then balancing the two.
Money management crucial to athletes
Many carded athletes run into problems allowing for their many training and competition costs, not to mention their living expenses, especially when their sole source of income is Sport Canada’s Athlete Assistance Program (AAP).
AAP is available to athletes who are ‘carded’ under a classification system which applies to Olympic and selected non-Olympic, or international, sports. Depending upon their achievements, athletes are classified as A cards — ranking 1-8 in the world in individual events or 1-4 in team events; B cards — ranking 9-16 in individual events or 5-8 in team events; or National Cards (NC) — showing great promise at the national level.
Recent revisions to AAP have not only upped the monthly assistance allowances, but the program now includes High Performance allowances — A card athletes will receive an additional $1200 per eligibility year and B cards an additional $900 — and inaugurates an Extended Athlete Assistance program for retiring athletes which takes into account their de-training problems as well as developing educational and alternative career opportunities.
An athlete’s guide to budgeting
Although the AAP funds are of great assistance, athletes must learn to handle that money wisely in order to ensure that the funds meet all their living and training expenses.
The first step to getting control of personal finances is to realistically take stock of your current financial position. The following sample budget can serve as a guideline when you plan your budget. Start by tallying up all your sources of income for the coming budget year.
After your income is established, estimate your expenses for the coming budget year. This exercise, although much more difficult to complete than estimating income, can still be done with a fair degree of accuracy by following these steps:
First, start by estimating the basic living expenses which must be met each month.
It is necessary to include a miscellaneous expense category to cover smaller essential expenses such as clothing and laundry.
Next, estimate those living expenses which must be paid once a year.
Now, subtract the necessary living expenses from your income. Following our example, you are left with (7820 — 4980 — 1700) $1140.
The last step in the exercise is to list and estimate the costs of all other discretionary items which might need to be met in the budget year.
Usually the total cost of all projects you would like to undertake in the budget year will exceed the amount remaining after necessities. In this case, it exceeds income by (5500 — 1140) $4360.
Now comes the difficult part of budgeting as you decide how to cope with the shortfall of income. It is generally easiest to drop some of the discretionary items. In the example, the new car might be the most obviously expendable item. But you will still be short $960. If you feel that the remaining discretionary items are essential, then it’s time to start searching for additional sources of income.
Some likely sources might include increasing your student loan; parents’ assistance; club grants; part-time work; service group support; and private donors.
Getting the budget habit
What is outlined here is just the start. Monitor your expenses for a few months, revising your figures regularly to ensure that they are as accurate as possible. Planning, plus a little self-control, should help you avoid financial worries.
The solution to personal financial planning may not necessarily be more money, but developing an understanding of how to get more out of the money you do have.
Cam MacIntyre is the former executive director of the Canadian Amateur Wrestling Association, now a life insurance broker with The Manufacturers Life Insurance Company.
Budget: indispensable aux athlètes
par Cam MacIntyre
Rares sont les problèmes qui gênent autant de gens, qui exigent plus de temps ou de réflections que la préparation d’un budget. Pour la plupart, nous n’aimons pas nous livrer à cette activité, aussi décidonsnous de l’ignorer. Et c’est là que se trouve le problème, lequel s’aggrave lorsque nos revenus sont limités ou fixes.
La préparation d’un budget ne signifie pas que l’on doive épargner le moindre sous ou se livrer au pénible enregistrement de la moindre transaction. Au contraire, il s’agit simplement de bien gérer son argent — savoir de quelle somme on dispose, déterminer ce que l’on veut acheter, et équilibrer les deux.
La gestion des dépenses, problème vital pour les athlètes
De nombreux athlètes munis de cartes ont des difficultés à affronter les nombreuses dépenses représentées par l’entraînement et la compétition, sans oublier la vie de tous les jours, surtout lorsque leur unique source de revenu est le Programme d’aide aux athlètes (PAA) de Sport Canada.
Le PAA est offert aux athlètes “munis de cartes” dans le cadre d’un système de classification applicable aux disciplines olympiques ainsi qu’à un certain nombre d’autres sports, à vocation internationale ou non. Selon leurs résultats, les athlètes reçoivent des cartes A — première à huitième place au monde dans les épreuves individuelles, ou première à quatrième place dans les épreuves d’équipes; cartes B — neuvième à seizième place dans les épreuves individuelles, ou cinquième à huitième place dans les épreuves d’équipes; cartes nationales (CN) — élément très prometteur au niveau national.
De récentes révisions du PAA ont non seulement augmenté le montant de l’aide mensuelle: elles ont également permis d’inclure une indemnité haute performance (les athlètes munis de carte recevront $1200.00 supplémentaires par année d’admission, alors que les athlètes munis de carte B recevront $900.00 supplémentaires) et l’on présente un programme d’aide prolongée aux athlètes destinés aux sportifs qui se retirent et qui rencontrent des problèmes de “désentraînement” et qui ont besoin de parfaire leur éducation ou de choisir une nouvelle carrière.
Un guide pour préparer votre budget
Bien que l’argent versé par le PAA soit particulièrement utile, les athlètes doivent apprendre à bien gérer leur argent s’ils veulent qu’il suffise à payer toutes les dépenses.
La première étape de la prise en main de vos finances consiste à dresser un inventaire réaliste de votre situation financière actuelle L’exemple suivant peut vous servir de guide lorsque vous préparez votre budget. Commencez par additionner toutes vos sources de revenus au cours de l’année à venir.
Lorsque vous avez déterminé votre revenu, estimez vos dépenses au cours de l’année à venir. Bien que cela soit plus difficile que d’évaluer vos revenus, vous pouvez y parvenir avec une précision suffisante si vous procédez dans l’ordre suivant:
Tout d’abord, commencez par évaluer les dépenses de base propres à chaque mois.
Il est nécessaire d’inclure un compte des dépenses diversés afin de couvir tous les petits frais indispensables, comme le nettoyage et les achats de vêtements.
Ensuite, évaluez les dépenses que vous effectuez une fois par an.
Maintenant, soustrayez les dépenses de votre revenu. Si nous reprenons notre exemple, il vous reste $7820 — 4980 — 1700 = $1140.
La dernière étape de cet exercice consiste à énumérer et à évaluer toutes les autres dépenses que vous pourrez souhaiter faire au cours de cette année.
Généralement, le total des dépenses que vous aimeriez faire dépasse le montant restant après le paiement des frais obligatoires. Dans l’exemple que nous présentons, la différence est de (5500 — 1140) $4360.
Nous en arrivons maintenant à la partie difficile de la préparation du budget, celle où vous faites face à l’insuffisance de vos revenus. Le plus facile est habituellement d’éliminer certaines dépenses non essentielles. Dans notre exemple, l’achat d’une nouvelle automobile semble être la dépense que l’on peut éliminer le plus facilement.
Cependant, il vous manquera encore $960. Si vous considérez que les autres dépenses non essentielles sont très importantes, il vous faut alors chercher de nouvelles sources de revenus.
Parmi ces dernières, on trouve: l’augmentation du prêt d’études, l’aide des parents, les subventions du club, le travail à temps partiel, l’aide d’un groupe de services et les donateurs privés.
L’habitude de préparer un budget
Nous ne vous avons indiqué ici que la façon de commencer. Surveillez vox dépenses pendant quelques mois, révisez régulièrement les chiffres afin de les rendre le plus juste possible. Une bonne planification et un peu de retenue vous libéreront des problèmes financiers.
La solution n’est pas nécessairement d’avoir plus d’argent, mais de mieux comprendre comment faire plus avec ce qu’on a.
Cam MacIntyre est un ancien directeur associé de l’Association canadienne de lutte amateur; il est aujourd’hui agent d’assurances de la Manufacturers Life Insurance Company.