Mary Sedgewick
While still an undergraduate at the University of New Brunswick in Fredericton, Mary Sedgewick decided she wanted a career in sport administration or sport planning. At the time, the late 1960’s, job opportunities in the field were virtually unheard of.
“I had always enjoyed participating in all sports,” she says. “During my university years, I became interested in learning how sport could fit into the community and into people’s lives at large.”
Sedgewick had entered UNB in 1967 as a scholarship student in physical education “mainly,” she says, “because I loved playing basketball and wanted to play on the university team.”
“I knew I didn’t want to be a phys ed teacher because schools are just too structured for me,” she says. “So after graduation, and a year in France studying French, I went to the University of Waterloo for a master’s degree in planning.”
Next came a stint with Environment Canada as a resource planner. Then, in September 1976, Sedgewick moved to Sport Canada to a job that would combine her love of sport and her education in planning.
Sedgewick says the primary role of a Sport Canada consultant is aiding a sport in the process of its development.
“The relationship,” she says, “is essentially that of providing the liaison between the funding agency and the national sport governing body.”
Sedgewick says she “loves the work” despite some of the bureaucratic difficulties in getting the job done. With a cross-section of sports, ranging from fledgling modern gymnastics to sophisticated sailing, she thrives on the diversity she finds at Sport Canada.
Sedgewick explains what happens when a sport requests financial support from Sport Canada. First, she says, the consultant points out certain criteria that must be met by the sport. There must be provincial activity, consisting of a provincial association, clubs, and competitions. An administrative and a technical program and an accounting system must be developed. The sport must be able to provide its own source of revenue that is equal to at least ten per cent of Sport Canada support. Plans for development of coaches, officials, and athletes must be carefully prepared. And preparation of a multi-year plan with measurable objectives must be developed and approved by Sport Canada.
Sedgewick stresses the importance of careful planning and points with pride to women’s field hockey as an example of “how to do it.”
“It was only about three years ago,” she says, “that women’s field hockey decided to get involved in international competition. They set certain objectives based on Sport Canada criteria and then got right down to work. Now, in early 1979, they have met each of their objectives and are currently ranked ninth in the world with a good chance of earning a spot of the 1980 Olympics.”
Although she admits it’s a generalization, Sedgewick thinks that the strong point of women is their ability to see what has to be done and just go ahead and do it, while men are more liable to sit down for two years of discussion.
“You have to be twice as good as men to be equal,” she says while discussing the successes of modern gymnastics and women’s field hockey, “and I get a special pleasure in being involved with these sports.”
Far from being chauvinistic, Sedgewick also enjoys the challenge of working with sailing. “It’s the type of sport I can learn so much from because they are professional in everything they do.”
Sedgewick is currently consultant to the following Game Plan sports: sailing, women’s field hockey, and men’s field hockey.
Vos conseillers en sport
Mary Sedgewick
Alors qu’elle était étudiante à l’Université du Nouveau-Brunswick à Fredericton Mary Sedgewick décida qu’elle voulait faire carrière en administration sportive ou en planification sportive. Mais à cette époque, vers la fin des années ’60, les possibilités d’emploi dans ce domaine étaient pour ainsi dire inexistantes.
“J’ai toujours aimé participer à toutes sortes de sports”, dit-elle. “A l’université je me suis intéressée aux applications du sport au sein de la communauté et dans la vie des gens en général.”
Sedgewick s’inscrivit à l’UNB en 1967, grâce à une bourse en éducation physique, “surtout parce que j’aimais beaucoup jouer au basketball et je voulais faire partie de l’équipe universitaire.”
“Je ne voulais pas devenir professeur d’éducation physique, car les écoles sont tout simplement trop structurées à mon goût,” explique-t-elle. “Après avoir gradué et passé un an en France pour apprendre le français, je me suis inscrite à l’Université de Waterloo en vue d’une maîtrise en planification.”
Elle passa ensuite quelque temps à Environnement Canada en planification des ressources et en septembre 1976, Sedgewick débuta à Sport Canada dans un poste qui pouvait combiner son amour du sport et sa formation en planification.
Selon Sedgewick, le rôle principal d’un conseiller à Sport Canada est d’aider un sport dans son processus de développement.
“Le rapport”, poursuit-elle, “en est essentiellement un de liaison entre l’agence qui fournit les fonds et l’association sportive.”
Sedgewick “adore son travail” malgré toutes les difficultés engendrées par la bureaucratie. Grâce à une variété de sports, allant de la gymnastique moderne au” yachting elle apprécie la diversité de ses responsabilités à Sport Canada.
Elle explique ce qui se passe lorsqu’un sport demande une assistance financière à Sport Canada. Premièrement, dit-elle, le conseiller explique certains des critères que le sport doit rencontrer. Il doit y avoir des activités au niveau des provinces, sous la forme d’associations provinciales, de clubs et de compétitions. Il doit également y avoir un programme administratif et technique de même qu’un système de comptabilité. Le sport doit être en mesure de fournir des sources de revenus au moins égal à 10 pourcent de ce qui est fourni par Sport Canada. Des programmes de développement pour entraîneurs, athlètes et officiels doivent être soigneusement préparés. Et l’on doit préparer un programme de développement à long terme, avec des objectifs mesurables, à être approuvé par Sport Canada.
Sedgewick insiste sur l’importance d’une bonne planification et réfère avec fierté au hockey sur gazon féminin comme un exemple à suivre.
“Il y a à peine trois ans”, dit-elle, “le hockey sur gazon féminin décidait de participer à des compétitions internationales. Elles fixèrent certains objectifs, basés sur les critères de Sport Canada, et se mirent à l’oeuvre. A l’heure actuelle, début 1979, elles ont atteint chacun de leurs objectifs, et sont présentement classées neuvièmes au monde, avec de bonnes chances de se qualifier pour les Olympiques de 1980.”
Sedgewick croit que le point fort des femmes, bien qu’il ne faille pas généraliser, est leur capacité de cerner ce qui doit être fait, et de le faire, alors que les hommes ont tendance à s’asseoir et discuter pendant une couple d’années.
“Il faut être deux fois meilleures que les hommes pour être considérées comme égales”, affirme-telle, tout en discutant le succès de la gymnastique moderne et du hockey sur gazon féminin. “Ça me fait vraiment plaisir d’être impliquée dans ces sports.”
Mais Sedgewick n’est pas chauviniste, et le défi que représente le travail avec le yachting lui plaît. “Je peux tellement apprendre de ce sport, car tout ce qu’ils font est fait de manière professionnelle.”
Sedgewick est conseiller pour les sports de Plan des Jeux suivants: yachting, hockey sur gazon féminin et hockey sur gazon masculin.