Three-hour CBC show touts world coverage

CBC-TV Sports will launch a head-on confrontation with the major American networks and CTV when Sportsweekend is unveiled on Saturday, April 7, at 3 p.m. EST.

A minimum of three hours of national and international coverage, featuring a wide variety of sports, will highlight Sportsweekend.

According to John Hudson, head of CBC-TV Sports, Sportsweekend will be quite different from what’s been previously done in North America, with more use of live rather than taped items. European coverage will be provided by Game Plan reporters Matthew Fisher and Andy Shaw. And CBC will purchase videotapes of important events from foreign television services.

“It’s the packaging that’s different,’’ says Hudson. “We’re combining our Saturday and Sunday shows into one program and will go live to the entire network at the same time.’’

Hudson says that although not all the items on the show will be live, Ernie Afaganis will host the show live, tying the features together with up-to-date sports scores and studio interviews.

Executive producer of Sportsweekend is Jim Thompson, producer of the successful Commonwealth Games coverage, who’ll be giving the same touch to the new show.

“We feel we’re going a step further than ABC, NBC, CBS and CTV in the scope of our efforts,’’ says Hudson, “with a lot more emphasis on amateur sport than any of the American networks.”

Hudson expects increased coverage of Canadian championships will attract more viewers.

“By packaging the championships along with such sports as horse racing, soccer, and rugby,” says Hudson, “there should be an appreciable increase in the audience for amateur sports.”

Hudson, however, interjects a note of caution for amateur sports enthusiasts.

In his opinion, it’s important — although it may be difficult for some sports to understand — that where a specific amateur sport may have been given an hour of coverage in the past, now it may only be 15 minutes. Hudson says this shouldn’t be considered diminishing coverage. “I think it’s better to have a million people watching 15 minutes,” he says, “than a quarter of a million watching an hour.”

Hudson feels confident that Sportsweekend will work. He says the real experiment is how well CBC can compete with the sport packages on the other networks which are aired at roughly the same time.

“We’re going into weekend prime time with the idea that we have to be in there to get our share of the market,” says Hudson. “We know from statistics that, generally speaking, Canadians will watch Canadian sports before they’ll watch American sports.”

“So we’re not overly concerned about the American packages,” he adds. “Our main competition always is, and will continue to be, CTV with its good, strong audience in that same time period.”

Hudson says CBC is investing a lot of time, facilities and money in Sportsweekend.

“But it’s not an experiment,” he says, “because we know what we can do.”

Nouvelle émission à CBC

Samedi, le 7 avril, à 15h00 (EST), CBC-TV Sports lancera son émission Sportsweekend, une confrontation directe avec les principaux réseaux américains et le réseau CTV.

Sportsweekend offrira pendant au moins trois heures une couverture d’événements sportifs nationaux et internationaux, mettant en vedette une pléiade de sports.

Selon John Hudson, chef de CBC-TV Sports, Sportsweekend est un concept différent de ce qui s’est fait à date en Amérique du Nord, en ce qu’il présentera davantage d’événements en direct plutôt que pré-enregistrés. Les reporters de Plan des Jeux, Matthew Fisher et Andy Shaw, couvriront la scène européenne, et CBC se procurera auprès des services de télédiffusion étrangers des bandes vidéo d’événements importants.

“C’est le format qui est différent”, de dire Hudson. “Nous combinons nos émission du samedi et du dimanche en une seule, et le programme sera diffusé en direct simultanément à travers le pays.”

Hudson précise que tout ne sera pas nécessairement en direct, mais que Ernie Afaganis animera l’émission en studio, combinant les événementsvedette, les derniers résultats sportifs et des entrevues en studio.

Le producteur délégué de Sportsweekend est Jim Thompson, qui a coordonné avec succès la couverture des Jeux du Commonwealth, et devrait nous assurer une nouvelle émission d’aussi bonne qualité.

“Nous croyons vraiment aller plus loin que ABC, NBC, CBS et CTV”, explique Hudson, “car nous donnerons plus d’importance au sport amateur que n’importe lequel des réseaux américains.”

Hudson est convaincu que plus de téléspectateurs s’intéresseront à la couverture de championnats canadiens.

“En présentant les championnats en même temps que d’autres sports comme les courses de chevaux, le soccer ou le rugby, le nombre de spectateurs exposés au sport amateur devrait croître de façon appréciable”.

Mais Hudson recommande la prudence aux enthousiastes du sport amateur.

Selon lui, l’important — que certains sports peuvent trouver difficile à admettre — c’est de comprendre qu’un sport en particulier qui, par le passé, avait bénéficié d’une heure d’antenne, puisse bénéficier de se retrouver en ondes pour 15 minutes seulement. Hudson insiste qu’il ne faut pas considérer cela comme une diminution. “Je crois qu’il est préférable que 1 million de personnes regardent 15 minutes plutôt qu’un quart de million ne regardent une heure.”

Hudson à confiance au succès de Sportsweekend. Le vrai test est de voir comment CBC peut entrer en compétition avec les émissions sportives d’autres réseaux, présentées aux mêmes heures.

“Nous nous devons de présenter une telle émission aux heures de pointe si nous voulons attirer notre part du marché,” explique-t-il. “Les statistiques démontrent qu’en général, le Canadien regardera des événements sportifs canadiens de préférence aux américains.”

“Nous ne nous inquiétons pas trop des émissions américaines”, ajoute-t-il. “Notre plus gros concurrent a toujours été et demeure CTV, avec une audience forte et fidèle à cette période de la journée.”

Hudson indique que CBC investit énormément de temps, d’équipement et d’argent dans Sportsweekend. “Mais ça n’est pas à titre d’expérience, car nous savons ce que nous sommes capables de faire.”