New program ups standards

Fencing

Canada’s national fencing team has, like the wrestling team, been involved in the exchange program with Cuba since 1974.

The main benefit of going to Cuba, says John Andru, technical director of the Canadian Fencing Association, has been in allowing Canadian fencers to measure themselves against a country that is considered world standard in sabre and approaching world standard in the other three disciplines, épee, foil, and ladies’ foil.

“It’s also given them a chance to see what a country can do from a coaching standpoint,” says Andru, “because Cuba has its own fencing master school with a very extensive program of developing its own coaches.”

He explains that the bulk of the work to develop Cuban fencing is being done within the country. Under the Cuban athletic system, athletes and coaches are able to concentrate solely on their commitment to their sport, he says.

In discussing competitive opportunities with the USA, Andru says that five to eight years ago, the Americans regularly defeated Canadian teams. Now the Canadian women’s team wins consistently and has developed a lot of confidence as a result, he says. He adds that the gap is closing quickly in other events as well.

As well as being unable to provide the same standard of competition as Cuba, Andru says the USA lacks an overall integrated fencing program at this time, needs funding, and operates within a cumbersome division system.

He feels that Canadian fencers require regular and continuous exposure to good competition and coaching. With this exposure, he says our fencers can be as good as any in the world.

“Cuba provides the opportunity to observe top level fencers and developing fencers,” says Andru.

To enhance the Cuban experience, efforts are now being made to develop a North American competitive circuit involving Canada and the USA and, hopefully, Cuba and Mexico, says Andru. He believes that such a circuit would provide the national team with regular elite competition.

Nos escrimeurs à Cuba

Depuis 1974, l’équipe canadienne d’escrime, tout comme les lutteurs, est impliquée dans des programmes d’échange avec Cuba.

“L’avantage d’aller à Cuba,” explique John Andru, directeur technique de l’Association Canadienne d’escrime, “c’est que nos escrimeurs canadiens ont la possibilité de se mesurer à des athlètes de niveau mondial, surtou.t au sabre, et de très haut calibre dans les trois autres disciplines, épée, fleuret, et fleuret pour dames.

“Cela leur donne aussi la chance de pouvoir observer ce qui se fait à l’étranger sur le plan de l’entraînement”, dit Andru, “car Cuba, qui a sa propre école de Maîtres d’escrime, possède également un programme très extensif pour la formation de ses entraîneurs.”

Il poursuit en expliquant que les Cubains développent l’escrime à l’intérieut- de leurs frontières. Et grâce au système sportif cubain, les athlètes et entraîneurs peuvent se concentrer entièrement sur leur sport.

Pour ce qui est des possibilités de compétition avec les Etats-Unis, Andru indique que les Américains étaient vraiment plus forts que les Canadiens il y a 5 à 8 ans. Mais aujourd’hui, l’équipe féminine canadienne l’emporte régulièrement, et grâce à ces performances, a acquis une confiance en soi appréciable. Et les Canadiens s’améliorent dans les autres disciplines aussi.

Il est clair que le niveau de compétition contre les Etats-Unis n’est pas aussi élevé qu’avec Cuba. De plus, les USA n’ont pas, à l’heure actuelle, de programme d’escrime vraiment intégré. Ils n’ont pas les finances nécessaires et opèrent selon un système de divisions très peu pratique.

Andru est convaincu que les Canadiens ont besoin d’être exposés continuellement à des niveaux élevés de compétition et d’entraînement. Dans ces conditions, “nos escrimeurs peuvent être aussi bons que n’importe qui.” Cuba offre la possibilité d’observer des escrimeurs de haut calibre, de même que le développement des athlètes de demain.

Afin de profiter au maximum de l’expérience cubaine, l’on tente présentement d’établir un circuit de compétition Nord- Américain, auquel pourraient participer le Canada, Les Etats-Unis, et, l’on espère, Cuba et le Mexique. Un tel circùit permettrait à l’équipe canadienne d’être exposée régulièrement à des compétitions de très haut calibre.