Meet the consultants

Paul Dupré

Most Canadians are completely unaware of the great variety of athletic activities that go on in this country, says Sport Canada consultant Paul Dupré.

“Amateur sport is simply not well understood in Canada,” says Dupré. “After all, how many people know what a coxed four is, or a biathlon?”

“Sport is an important part of our education,” he says, “but there is too much emphasis on team sports within our school system. We should be broadening our base of young athletes by bringing such activities as archery into the schools, by introducing and encouraging more variety in physical education.”

Dupré’s concern with both sport and education explains how he became the consultant for the Canadian Colleges Athletic Union, the Canadian Interuniversity Athletic Union and the World University Games. He is also responsible for softball, soccer, football, and all six sport associations for the disabled.

For more than 10 years, Dupré has been involved in university sport programs. While studying at the University of Ottawa for an honours degree in physical education and a master’s degree in education, he was also a lecturer, assistant football coach, and director with the university’s Sport Services and Community Fitness programs. He is currently completing his master’s degree in physical education on a part-time basis.

Dupré feels that Canadian universities ought to be taking a greater role in the training of Canadian athletes and he points to the World University Games as the second largest sport event in the world.

“We have to learn to use all our resources,” says Dupré “It’s tough to draw top-notch athletes when you don’t have a kind of pyramid of participation. The universities, communities and provinces have a responsibility to make sure the bottom of that pyramid is growing. That’s where our future lies.”

“The problem is we don’t have a ‘scholarship mentality’ the way they do in the United States,” he says. “Scholarship athletes wear the uniform of an institution. That gives them a feeling of support, a sense of pride, and encourages a high level of competition. It also works to benefit the national sport governing bodies, which can then pick the cream of the crop for their own teams. Why can’t we do the same in Canada?”

“I don’t think we’re that far away from a Canadian scholarship program,” says Dupré. But he admits that the work involved in setting up such a program is enormous.

“The federal government can help get it off the ground,” he says, “but it’s basically up to the universities themselves to decide whether they want it and how it should be coordinated.”

In the meantime, Dupré feels that most educational institutions could be making better use of their facilities by expanding their athletic programs, hiring coaches, and giving more free time over to amateur athletes.

“More and more institutions are recognizing their potential roles,” says Dupré, “especially when it comes to helping the national teams. They play a big part in the establishment of national training centres, where all the members of a national team can work out regularly in the same place.”

The national water polo team uses the athletic facilities of Carleton University; the Canadian amateur hockey team trains at the University of Calgary; and the Canadian Soccer Association is working on setting up a centre at the University of British Columbia.

Dupré readily acknowledges that any national program is going to cost the federal government money.

“Based on the economics of the past five years,” he says, “the amount of money available for sports is not going to increase. I think we should be using the regular federal funds for ongoing programs and finance new projects with lottery contributions.

Twelve million dollars from the provinces seems like a fair amount at first, but when you start to think in terms of more national training centres and so on, it begins to look more like a drop in the bucket. I have a feeling that even if we had $60 million to spend on sport, we’d still need more.”

Vos conseillers en sport

Paul Dupré

La plupart des Canadiens ne sont absolument pas conscients de la grande variété d’activités sportives qui ont lieu au Canada, de dire Paul Dupré, conseiller à Sport Canada.

“Le sport amateur n’est tout Simplement pas compris au Canada,” affirme Dupré. “Après tout, combien de personnes savent ce qu’est un quatre en pointe avec barreur, ou un biathlon?”

“Le sport constitue une part importante de notre éducation,” poursuit-il, “mais on accorde beaucoup trop d’importance aux sports d’équipe dans notre système scolaire. Nous devrions encourager la participation d’un plus grand nombre de nos jeunes athlètes en introduisant dans nos écoles des activités telles que le tir à l’arc et en promulgant une plus grande variété en éducation physique.”

Cet intérêt marqué de Dupré pour le sport et l’éducation explique comment il devint conseiller pour l’Union Sportive des Universités Canadiennes, l’Union Sportive Interuniversitaire Canadienne et les Universiades. Il assume également la responsabilité pour le softball, le soccer, le football, et pour les six associations de sports pour handicappés.

Dupré a été impliqué dans des programmes de sport universitaire pendant plus de dix ans. Tout en étudiant à l’Université d’Ottawa en vue de l’obtention d’un diplôme en éducation physique et une maîtrise en pédagogie, il était également conférencier, entraîneur-adjoint en football et directeur des Services Sportifs de l’université et des programmes communautaires de conditionnement. A l’heure actuelle, il termine sa maîtrise en éducation physique, à temps partiel.

Dupré croit que les universités canadiennes devraient assumer un rôle plus actif dans l’entraînement des athlètes canadiens. Il mentionne que les Universiades constituent la seconde manifestation sportive au monde, au point de vue importance.

“Nous devons apprendre à utiliser toutes nos ressources,” explique-t-il. “Il est difficile de produire des athlètes de première classe sans un genre de pyramide de participation. Les universités, communautés et provinces ont la responsabilité de s’assurer que la base de cette pyramide se développe. C’est là que repose notre avenir.”

Il poursuit: “Le problème, c’est que nous n’avons pas cette “mentalité des bourses” comme aux Etats-Unis. Les athlètes boursiers portent l’uniforme de l’institution, ce qui leur donne un sens d’appartenance, d’orgueil, et encourage un niveau élevé de compétition. Cela profite également aux associations sportives nationales, qui peuvent alors sélectionner la crème pour leurs propres équipes. Pourquoi ne pouvons-nous faire la même chose au Canada?”

“Je crois que nous nous rapprochons d’un programme de bourses au Canada” de dire Dupré. Mais il admet que le travail nécessaire à l’établissement d’un tel système est énorme.

“Le gouvernement fédéral peut aider à le démarrer,” dit-il, “mais c’est vraiment aux universités de décider si elles le veulent et comment il devrait être coordonné.”

Entretemps, Dupré croit que la plupart des institutions d’enseignement pourraient mieux utiliser leurs installations en élargissant leurs programmes Sportifs, en embauchant des entraîneurs, et en allouant plus de temps libre aux athlètes amateurs.

De dire Dupré: “De plus en plus d’institutions reconnaissent le potentiel du rôle à jouer, surtout pour ce qui a trait aux équipes nationales. Elles jouent un rôle important dans la création de centres nationaux d’entraînement, où tous les membres d’une équipe nationale peuvent s’entraîner régulièrement au même endroit.”

L’équipe nationale de water-polo utilise les installations sportives de l’Université Carleton; l’équipe canadienne de hockey amateur s’entraîne à l’Université de Calgary, et l’Association Canadienne de Soccer oeuvre à l’établissement d’un centre d’entraînement à l’Université de Colombie-Britannique.

Dupré reconnaît d’emblée que tout programme national nécessitera des fonds du gouvernement fédéral.

“Se basant sur les considérations économiques des cinq dernières années,” explique-t-il, “les sommes d’argent disponibles pour le sport n’augmenteront pas. Je crois que nous devrions utiliser les fonds gouvernementaux réguliers pour les programmes déjà en place et financer les nouveaux projets avec les contributions de la loterie.

A première vue, les douze millions de dollars provenant des provinces semblent une somme importante, mais si l’on pense en termes d’un nombre accru de centres nationaux d’entraînement et autres, on se rend compte que ces ressources sont très limitées. Je crois que même si nous avions $60 millions pour le sport, ce ne serait toujours pas suffisant.”