Los Angeles in ’84
by George Young
From July 28 to August 12, 1984, the Games of the XXIII Olympiad will be staged in Los Angeles. The Los Angeles Olympic Organizing Committee (LAOOC) is predicting that for the first time since the 1948 Games in London, England, the Olympics will show a profit. LAOOC estimates that profit at a minimum of $10 million!
And for the first time ever in the history of the Games, the sports spectacle is being organized by a private corporation rather than by a city. As well, there will be no public funding from the city of Los Angeles, the state of California or the government of the United States. The International Olympic Committee (IOC) is depending upon this novel approach to restore economic and political stability to the Olympics.
Forty-four year-old Peter Ueberroth, LAOOC president, is a businessman who started his own travel agency 19 years ago and built it into the secondlargest company of its kind in the United States. When he sold it after assuming the LAOOC presidency, his firm employed 1500 people in 130 offices across the country.
Sporting a California tan and sun-bleached hair, Ueberroth says he is very aware of the historical background of recent Olympic Games, their bankruptcies and political turmoil, and adds that these difficulties are a personal challenge to him.
“To be successful, we have to do it differently and we’ve structured ourselves so that we will,” he says, and goes on to explain what he means by doing it “differently”.
First, LAOOC established a budget of $450 million for the Games. Then they negotiated a contract worth $225 million with ABC for the American television rights. They’re also investigating the feasibility of charging for radio rights. Television rights, however, will be the second largest source of revenue. Licensing and merchandising will be the first.
“We’re also not going into the construction business,” says Ueberroth. “If you take any Olympic Games since the Second World War and remove the construction budget, they all made a fortune. We didn’t feel we could build a lot of Olympic facilities for a two-week sporting event. So we’re using a main stadium which was built in 1923 and we’re going to fix it up privately.”
He adds that LAOOC has 12 sponsors so far and is aiming for a maximum of 30.
“Our sponsors will be more involved,” says Ueberroth. “For example, as well as building facilities, they’re also planning youth programs to get young people interested in amateur sports.”
LAOOC already has 17 of 31 venues in place for the Games.
Athletes will be housed at UCLA and at the University of Southern California. Contracts have been signed with the Southland Corporation 7-Eleven stores to build the velodrome, with Atlantic Richfield underwriting the costs of seven international-class tracks for the track and field events, and MacDonald’s Corporation building a swimming and diving facility.
The contracts stipulate that inflation and labour costs will be the sponsors’ responsibilities. And sponsors have agreed not to use their names on the facilities until after the Olympics. In exchange, LAOOC has consented to use the sites for the Games.
Some IOC members are still suspicious of this “private enterprise” approach to the Olympic Games. It is clear, however, that others are equally convinced that it’s the wave of the future. In fact, cities bidding for the 1988 Games — Nagoya, Japan, Melbourne, Australia, and Calgary, Canada — have already initiated talks with LAOOC.
Enfin des bénéfices?
Los Angeles ’84
par George Young
Du 28 juillet au 12 août 1984, les 23e Jeux olympiques se tiendront à Los Angeles. Le Comité d’organisation des Jeux olympiques de Los Angeles (COJOLA) prévoit des bénéfices, phénomène qui ne s’est pas reproduit depuis les Jeux de Londres en 1948. Mieux encore, ces bénéfices devraient dépasser $10 millions!
Pour la première fois dans l’histoire des Jeux olympiques, l’organisation est confiée à une société privée et non à une ville. Aucun financement ne proviendra de la ville de Los Angeles, de l’État de Californie ou du gouvernement américain. Le Comité olympique international (COI) compte sur cette nouvelle méthode pour restaurer la stabilité économique et politique des Jeux.
Peter Ueberroth, quarantequatre ans et président du COJOLA est un homme d’affaires qui a créé sa propre agence de voyage il y a 19 ans; il en a fait la deuxième compagnie de ce secteur aux États-Unis. Quand il a vendu son affai®e pour assurer la présidence du COJOLA, sa société employait 1,500 personnes dans 130 bureaux aux États-Unis.
Le teint bronzé et les cheveux blanchis par le soleil, Ueberroth déclare qu’il connaît bien l’histoire des derniers Jeux olympiques, leurs difficultés financières et les remous politiques qu’ils ont entraînés, ajoutant qu’il considère ces difficultés comme un défi personnel.
“Pour réussir, nous devons nous y prendre de façon différente; aussi, avons-nous adopté une structure différente”, dit-il, expliquant ensuite ce qu’il entend par “s’y prendre différemment”.
Tout d’abord, le COJOLA a prévu un budget de $450 millions pour les Jeux. Ensuite, il a négocié un contrat de $225 millions avec ABC au titre des droits de télédiffusion. Le Comité envisage également de créer des droits de radiodiffusion. Toutefois, les droits de télédiffusion constitueront la deuxième principale source de revenus, la première concernant les licences et les activités commerciales.
“Nous n’allons pas construire quoi que ce soit”, dit Ueberroth. “Prenez les Jeux olympiques organisés depuis la Deuxième guerre mondiale et enlevez le budget de la construction, vous verrez qu’ils ont tous rapporté des fortunes. Nous avons pensé qu’il n’était pas nécessaire de construire de nombreuses installations olympiques pour des épreuves de deux semaines. Nous allons donc utiliser le stade principal, lequel a été construit en 1923, en effectuant les travaux d’adaptation nous-mêmes”.
Ueberroth ajoute que le COJOLA est parrainé jusqu’à présent par 12 organismes, le nombre de ceux-ci ne devant pas dépasser 30.
“Les organismes qui nous parrainent participeront de façon plus active”, dit-il. “Par exemple, en plus de construire des installations, ils envisagent également de créer des programmes pour la jeunesse afin d’intéresser les jeunes au sport amateur.”
Le COJOLA a déjà mis en place 17 des 31 installations des Jeux.
Les athlètes seront logés à l’UCLA et dans les locaux de l’University of Southern California. Des contrats ont été signés avec la Southland Corporation 7-Eleven pour construire le vélodrome, avec Atlantic Richfield pour la création de sept pistes de classe internationale qui serviront aux épreuves d’athlétisme, et avec la Société MacDonald’s pour la construction d’une piscine et d’installations de plongeon.
Les contrats précisent que le coût de l’inflation et de la maind’oeuvre revient aux organismes de parrainage. Ces derniers ont accepté de ne pas faire figurer leurs noms sur les installations jusqu’à la fin des Jeux olympiques. En échange, le COJOLA a accepté d’utiliser les lieux pour les compétitions olympiques.
Certains membres du COI se méfient encore de cette solution faisant appel à “l’entreprise privée”. Toutefois, il est clair que les autres y voient la tendance de l’avenir. En fait, les villes postulant pour les Jeux de 1988 (Nagoya au Japon, Melbourne en Australie et Calgary au Canada) ont déjà entrepris des discussions avec le COJOLA.