Fledgling group forging ahead

A new national organization to address the special concerns of women in the world of sport has been formed following a 2 1/2-day workshop at McMaster University in Hamilton in mid-March.

The goals and structure of the fledgling body, called The Canadian Association for the Advancement of Women and Sport (CAAWS), will be defined over the summer months and face ratification at a national meeting scheduled for the fall, says interim planning committee member Mary Keyes, director of McMaster’s school of physical education and athletics.

In formative stage

“Certainly the skeleton is there,” says Keyes, “but without the meat on it yet. We have a name and an organization, but we don’t have the structure or objectives yet.”

The McMaster workshop, which was funded by a Fitness and Amateur Sport Canada women’s program grant and coordinated by Keyes, brought together 37 delegates from across the country, including educators, administrators, athletes, researchers, technical experts, public servants, and women’s group representatives, to discuss the pros and cons of setting up a national association.

“I was ambivalent about whether or not we needed an organization when I went to the meeting,” Keyes admits. “But we dealt with some very tough issues in a real and dispassionate way and I came to the conclusion that there was a very real need for an all-encompassing organization to deal with the needs of women in sport.”

Another convert to the concept of a national organization is Canadian Amateur Swimming Association technical services coordinator Rose Mercier.

“I went with the idea that we shouldn’t set up another organization,” says Mercier. “But by the time we were finished it was apparent that there was enough original work to be done, work that wasn’t being done by anyone else.

“I think what we accomplished was a very thorough analysis of the situation. And we identified a lot of committed people with a reasonable plan of action to get us going.

“The most positive thing for me was that instead of just rediscussing some of the issues around women in sport and then going home to await yet another report, this time we decided to take some action. We concluded that there are some things that can and are being done by other groups, but there are other areas that require new initiative, coordination, and direction. We felt that there was enough work of consequence that we really needed to formally organize ourselves to tackle it.”

Interim planning

The plan of action agreed upon at McMaster involved setting up a 10-member interim planning committee. Four of the members of this committee have been charged with responsibilities in the areas of research, leadership, advocacy, and communication.

The remaining six, who will meet separately the first weekend in June, have been elected to write position papers and to devise a structure for the organization.

The entire committee plans to meet again at the end of August to hone their statements of principle and further discuss structure and strategy before presenting them to the national organizational meeting in the fall.

Autonomy key issue

“In the near future I think it’s going to be important to get more involved at the grass-roots level across the country,” says Keyes. “In the long term we’re going to deal with some of the issues that have been identified in the areas of research, leadership, advocacy, and communications.”

Adds Mercier: “Funding obviously has to be a concern. I think the thing we’re most concerned about is being able to stay autonomous and that means not becoming addicted to government funding”.

Along with Keyes and Mercier, CAAW’s interim planning committee is made up of former Olympic stars Abby Hoffman and Marion Lay; Kathy Lane of the Ontario Amateur Diving Association; Susan Vail, manager of Fitness and Amateur Sport Canada’s women’s program; Dorothy Richardson of the National Action Committee; Nancy Theberge of the University of Waterloo; Shirley Marsden, executive director of the Ontario Council, Canadian Figure Skating Association; and Lise Blanchard, Canadian Advisory Council on the Status of Women.

Naissance d’un groupe

Les femmes dans le sport

À Tissue d’un atelier de deux journées et demi organisé à la mi-mars dans les locaux de l’Université MacMaster à Hamilton, un nouvel organisme a été créé pour répondre aux besoins particuliers des sportives.

Les objectifs et la structure de cette nouvelle organisation, appelée Association canadienne pour la promotion de la femme et du sport (ACPFS), seront définis pendant Tété et ratifiés lors d’une assemblée nationale prévue pour l’automne, déclare Mary Keyes, membre du comité provisoire de planification et directrice de l’École de sport et d’éducation physique à MacMaster.

Étape de formation

“Bien sûr, l’ossature est déjà là,” ajoute Mary Keyes, “mais rien ne l’étoffe encore. Nous possédons un nom et une organisation, mais à ce jour nous n’avons pas encore défini sa structure ou ses objectifs”.

L’atelier de McMaster, coordonné par Mary Keyes et subventionné par le Programme féminin de Condition physique et Sport amateur Canada a rassemblé 37 déléguées des diverses parties du pays, à savoir des enseignantes, des gestionnaires, des athlètes, des chercheuses, des experts techniques, des fonctionnaires et des représentantes des associations féminines qui ont étudié les arguments favorables et défavorables à la création d’une association nationale.

“Quand je suis arrivée à l’assemblée, je n’avais aucun préjugé quant aux besoins que nous avions de créer un nouvel organisme,” admet Mary Keyes. “Toutefois, nous avons eu à résoudre des problèmes particulièrement épineux, de façon pratique et impartiale, et j’en suis venue à la conclusion que nous avions vraiment besoin d’un organisme susceptible de répondre globalement aux besoins des sportives.”

Rose Mercier, coordinatrice des services techniques de l’Association canadienne de natation amateur est une autre prosélyte du concept de création d’un organisme national.

“J’étais venue avec l’idée que nous ne devrions pas mettre sur pied un autre organisme,” dit Rose Mercier. “Cependant, avant la fin de l’assemblée, il est devenu clair qu’il restait suffisamment de travaux particuliers à accomplir, des tâches que personne d’autre ne pourrait exécuter.

“Je pense que nous avons effectué une analyse très précise de la situation. Nous avons trouvé suffisamment de personnes intéressées présentant un plan d’action raisonnable pour nous permettre de démarrer.

“Ce qui m’a paru le plus positif est le fait que nous ne nous sommes pas contentées de discuter à nouveau certaines des questions concernant les femmes et le sport pour ensuite rentrer chez nous et attendre un autre rapport; cette fois, nous avons décidé d’agir. Nous sommes arrivées à la conclusion que certaines choses peuvent être faites ou le sont déjà par divers groupes et que, par contre, d’autres domaines exigent plus d’initiative, de coordination et d’orientation. Nous avons pensé que les travaux importants à accomplir étaient suffisamment nombreux et qu’il était temps de nous organiser de façon formelle pour faire face à la tâche.”

Planification provisoire

Le plan d’action approuvé lors de l’atelier à MacMaster prévoyait la création d’un comité provisoire de planification comptant dix membres. Quatre de ceux-ci ont reçu des responsabilités dans les domaines de la recherche, du leadership, du droit et de la communication.

Les six autres, qui se rencontreront seuls la première fin de semaine de juin, ont été choisis pour rédiger des documents de politique et pour concevoir la structure de l’organisme.

Le Comité au complet devrait se réunir à la fin d’août pour parfaire ses déclarations de principes et achever la conception de la structure et de la stratégie de l’organisme avant leur présentation à l’Assemblée nationale de l’automne, consacrée à l’organisation.

L’autonomie: question-clé

“Dans un proche avenir, je pense que nous devrons absolument nous consacrer aux aspects purement pratiques propres à toutes les régions du pays, ajoute Mary Keyes. “À long terme, nous aurons à traiter certaines des questions que nous avons déjà dénombrées dans les domaines de la recherche, du leadership, du droit et de la communication.”

Rose Mercier précise: “Il est évident que nous devrons nous soucier du financement. Je pense que ce qui nous préoccupe le plus est de demeurer autonomes, ce qui implique que nous ne pouvons nous limiter au seul financement par le gouvernement”.

En plus de Mary Keyes et Rose Mercier, le Comité provisoire de planification de TACPFS comprend les anciennes championnes olympiques Abby Hoffman et Marion Lay; Kathy Lane de l’Association ontarienne de plongeon amateur, Susan Vail, directrice du Programme féminin de Condition physique et Sport amateur Canada; Dorothy Richardson du Comité d’action nationale; Nancy Theberge de l’Université de Waterloo; Shirley Marsden, directeur exécutif du Conseil ontarien de l’Association canadienne de patinage artistique; et Lise Blanchard, du Conseil consultatif canadien sur le statut de la femme.