Geoff Gruson
Two and a half years ago, Geoff Gruson came to Sport Canada “through the back door” and decided to stay. “I was a management consultant for a small firm and I just happened to be on contract to the branch,” recalls Gruson. “I have a deep interest in sports, and I kept applying for jobs here until the opportunity for a consulting position came up.”
With his combined background in both business administration and sports, Gruson felt a natural attraction to the job. “The application of organizational development skills, marketing, and basic accounting to sports organizations really appeals to me,” he says.
But the task of mediating between Sport Canada and the national sport governing bodies gives rise to a certain amount of tension, and Gruson admits it’s a difficult role to play. “On the one hand, you see definite areas where the sports need development and planning,” he says. “On the other hand, you’ve got to impose government views and federal restrictions on what those sports do with the contributions given them. It can be very frustrating. You really are sitting on a fence.”
Gruson feels that the consultants at Sport Canada are “sports people” first. An active basketball player himself, Gruson regularly coaches and officiates at local games. He is also president of the Ottawa Basketball League. “If the sports know that you are one of them,” he says, “they know you’re going to give them the best shot you can.”
Each sport unique
Gruson is currently a consultant for baseball, basketball, team handball, tennis, table tennis, and shooting. Although he stresses the importance of professional planning in every organization, he recognizes that each sport requires a unique approach. “You react differently, you apply different skills, you encourage different attitudes depending on which sport you are dealing with, and where it is in its development,” says Gruson. “It’s a whole new job with every sport.”
Because of this, Gruson would prefer to work with the same sports on a continuing basis. “I’d like to know certain sports inside and out, rather than handling them for a year and then picking up others,” he says. “To become a major resource person for a sport, you have to know it really well, and that takes time.”
In his year and a half as a consultant, Gruson has watched the smaller sports organizations develop “in leaps and bounds.” He cites ringette as an example of a sport that has grown “from a kitchen-counter organization to a national body. It’s a big step to leave your back yard and start looking at things on a national level,” he says.
Funding a problem
While sport programs in Canada continue to grow, he says, available funding lags behind. “The most difficult problem in sport today is not how to beat the Russians and West Germans, or how to apply the latest technical advances,” says Gruson, “it’s how to get the money to run the programs.”
While sport organizations must make more and more efficient use of dollars, Gruson feels that “the federal government should state definitively where its interests lie, what its criteria are, and how much money is available.” If the government indicates specific areas in which its funding does not apply, he says, the organizations can then ascertain what they need from other sponsors. “The federal government doesn’t have to cover the waterfront,” says Gruson.
He adds that sports organizations must learn how to coordinate all the possible funding sources and how to promote themselves, if they are to maintain their autonomy. “I really believe there are a lot of untapped sources of money out there and I believe that marketing sport is realistic,” Gruson says. He points to private corporations, provincial governments, and club members as groups that can provide more support than they have in the past.
“Sport in Canada is at the stage where we can’t really turn back,” he says. “It’s just a matter of finding new sources of funding besides the federal government.”
“I would really like the bureaucracy to change,” concludes Geoff Gruson. “I would like to see the ‘House of Sport’ concept that was hinted at in the White Paper on sport, whereby Sport Canada would become a crown corporation with an autonomous structure and we wouldn’t be as accountable to the Receiver General and Treasury Board. I think that’s the light at the end of the tunnel that we’re all working towards here.”
Vos conseillers en sport
Geoff Gruson
Il y a deux ans et demi, Geoff Gruson entrait à Sport Canada “par la porte de service” et décidait d’y rester. “J’étais conseiller en gestion pour une petite entreprise et j’étais justement sous contrat avec la direction générale,” se rappelle Gruson. “Je me suis toujours intéressé au sport, et j’ai continué à poser ma candidature pour des postes jusqu’à ce qu’une position de conseiller se matérialise.” Grâce à sa formation en gestion des affaires et en sports, Gruson se sentait naturellement attiré par le poste. “Ce qui m’attirait particulièrement”, dit-il, “était l’application des techniques de développement organisationnel, de marketing et de comptabilité de base à l’organisation sportive.”
Mais la tâche de servir d’intermédiaire entre Sport Canada et les organismes nationaux directeurs de sports crée une certaine tension et Gruson reconnaît que c’est un rôle difficile à remplir. “D’une part, vous discernez des domaines où les sports ont vraiment besoin de planification et de développement”, expliquet-il. “D’autre part, il vous faut appliquer les vues gouvernementales et les restrictions fédérales en ce qui concerne l’utilisation que font les sports des subsides gouvernementaux. Cela peut être très frustrant. Vous êtes vraiment à cheval sur une clôture.”
Gens du sport
Selon Gruson, les conseillers à Sport Canada sont avant tout des “gens du sport”. Lui-même joueur actif en basketball, Gruson agit régulièrement comme entraîneur et officiel au niveau local. Il est également président de la Ligue de Basketball d’Ottawa. “Si les sports savent que vous êtes un des leurs,” dit-il, “ils savent que vous allez leur donner le meilleur de vous-mêmes.”
Présentement Gruson est conseiller pour le baseball, le basketball, le handball olympique, le tennis, le tennis sur table et le tir. Il reconnaît l’importance d’une approche professionnelle pour toute organisation sans toutefois oublier que chaque sport a besoin d’une approche spéciale. “Vous réagissez de façon différente, vous appliquez des habiletés différentes et vous encouragez des attitudes différentes selon le sport auquel vous vous adressez et à son stage de développement,” explique Gruson. “C’est une tâche nouvelle avec chaque sport.”
C’est pour cette raison que Gruson préférerait travailler avec les mêmes sports sur une base continue. “J’aimerais connaître un sport dans tous ses détails plutôt que de m’en occuper pendant une année pour ensuite passer à d’autres sports. Si vous voulez être une des principales personnes-ressources pour un sport, il vous faut le connaître de fond en comble et cela prend du temps.”
Un progrès phénoménal
Au cours de ses dix-huit mois comme conseiller, Gruson a pu observer un progrès phénoménal chez quelques organisations sportives moins développées. Il cite l’exemple de la ringuette comme celui d’un sport qui est passé d’une “organisation de fond de cuisine à un organisme national. C’est une étape majeure que de sortir de votre cour pour commencer à envisager les choses à l’échelle nationale”, affirme-t-il.
Les programmes sportifs au Canada continuent à progresser, dit-il, mais les fonds disponibles tirent de l’arrière. Il avoue: “Le problème le plus difficile aujourd’hui n’est pas de savoir comment arriver à vaincre les Russes et les Allemands, ou comment mettre en application les dernières découvertes techniques, mais bien comment obtenir l’argent nécessaire pour réaliser les programmes “
Pendant que les organisations sportives doivent arriver à une utilisation de plus en plus efficace de leurs dollars, Gruson croit que “le gouvernement fédéral devrait énoncer de façon définitive où reposent ses intérêts, quels sont ses critères et quelles sont les sommes disponibles.” Si le gouvernement indiquait clairement les domaines spécifiques qu’il ne supportera pas, les organisations seraient alors en mesure d’identifier ce qu’elles doivent obtenir d’autres sources.
Il poursuit en affirmant que les organisations sportives doivent apprendre à coordonner toutes les sources possibles de financement et à se promouvoir elles-mêmes si elles veulent conserver leur autonomie. “Je suis convaincu qu’il existe un grand nombre de sources de financement inexploitées et je crois sincèrement que le sport est un produit qui peut se vendre,” de dire Gruson. Il identifie certains groupes qui peuvent fournir une aide plus efficace que par le passé, soit l’entreprise privée, les gouvernements provinciaux et les membres de clubs.
“Le sport au Canada est à un point où on ne peut plus reculer. Il s’agit tout simplement de trouver de nouvelles sources de financement autres que le gouvernement fédéral.”
“J’aimerais vraiment voir la bureaucratie changer”, avoue Gruson en guise de conclusion. “J’aimerais voir la réalisation du concept de la “Maison du Sport” mentionné dans le Livre Blanc sur le sport, selon lequel Sport Canada deviendrait une corporation de la couronne avec une structure autonome, où nous ne serions plus aussi responsables au Receveur Général et au Conseil du Trésor. Je crois que c’est la lueur d’espoir en vue de laquelle nous travaillons tous.”