Bridging the Gap

Manipulating metabolics

by Cathy Campbell

According to the media and some coaches, part of the credit for Lasse Viren’s amazing 1976 Olympic victories in the 5000 m races and 10,000 m races and his fifth place finish in the marathon should be given to blood boosting, also known as blood doping.

Just shout when you feel it doing you some good.
Vous n ‘avez qu ‘à crier lorsque vous sentirez que ça commence à faire du bien.

Heralded as the “anabolic steroid” of the endurance set, blood boosting is a scientific technique by which blood is withdrawn from the athlete several weeks prior to endurance competition. The red blood cells are reinfused into the athlete days before the event. The claim is that the procedure results in greater endurance ability.

In comparison to the Greek, Milon of Kroton, once claimed as the strongest man and the best wrestler in the world and whose training method consisted of carrying a bull around his neck, sport has joined the “jet set” in terms of technological advances.

A number of athletes now use one or a combination of the following methods to either improve or assist in improving performance:

  • Anabolic steroids or other ergogenic aids. These controversial substances are related to the male hormone, testosterone, and are sometimes taken by male and female power athletes to increase strength and size.
  • A variety of weight training techniques. The market is flooded with different types of equipment such as Nautilus Free weights and Isokinetic machines which claim to increase strength, endurance, power, and speed.
  • Air injections. Rumour has it that one nation at the 1976 Olympics injected or pumped air into the intestines of its swimmers to increase their buoyancy.
  • Blood boosting.
  • Muscle biopsies and fibre typing. By removing pieces of muscle through needle biopsies, scientists are able to distinguish types and characteristics of muscle fibres. They can then make generalized recommendations on the suitability of an athlete to a particular event and can make qualified comments on the individual’s training program.
  • Faradic stimulation. This form of electrical muscle stimulation is used to enhance strength or endurance gains in particular muscles by manipulating the duration, intensity and frequency of the electrical charge.
  • Menstrual cycle manipulations. The menstrual cycles of female athletes have been manipulated through various techniques, such as oral contraceptives. Months prior to major competitions, the techniques are applied to either alleviate menstrual discomforts during competition or to enable the athlete to compete at a more physiologically conducive time of the month.
  • Carbohydrate overloading. The technique is used by athletes in the longer endurance events. Glycogen, which is the muscles’ predominant endurance food, is depleted through physical training and the withdrawal of carbohydrates from the diet. This usually is implemented about one week prior to the race. The carbohydrates are reinstated several days before the race and the muscles are thereby overloaded with glycogen which enables the athlete to complete the event more easily.

Each year brings new experimental techniques, chemicals and gadgetry into the world of athletics. All supposedly will assist the athlete to meet the Olympic motto, “Citius, Altius, Fortius” meaning “Faster, Higher, Stronger”.

Where will it all end? Will athletes and coaches be forced to sell their “bodies and souls” to compete in the international sport arenas of the future?

One thing is certain: coaches, athletes and support staff must tread softly, arms linked, exploring their own ethics. They must verse themselves in all the techniques and chemicals and their repercussions if they plan to experiment. Any potential physiological or psychological consequences must be understood.

One final point which expresses particular concern for the female athlete. Although women are only allowed to compete in about one-third of the Olympic events, nations are realizing that while the scope for male impovement is plateauing, that for women is virtually untapped. Add the prospect for national glory through medal performances and you get a potentially exploitive situation. There is need for caution and concern as Olympic greed forces delays in menarche, manipulations of the menstrual cycle, and ingestion of male hormone substances, the results of which are still relatively unknown. The future will prove interesting … !

Further readings can be purchased through the Sport Information Resource Centre (SIRC), 333 River Rd., Ottawa, Ont., K1L 8B9:

Carbohydrate Loading, C.J. Blimkie; BG Package No. 1, Item 5.

Drugs (Amphetamines and Anabolic Steroids) and Athletics, Robert Neil; BG Package No. 2, Item 2.

Muscle Fibre Types: Implications for the Coach and Athlete, C.J. Campbell; BG Package No. 3, Item 1.

Faradic Stimulation of Muscle, C.J. Campbell; BG Package No. 3, Item 1.

Women in Sport: Implications of Menstruation, Pregnancy, and Childbirth in Performance, C.J. Campbell; BG Package No. 5, Item 1.

This article was prepared in cooperation with the Coaching Association of Canada and its “Bridging the Gap” unit, which provides information to sport scientists and coaches. Cathy Campbell is technical assistant with CAC.

Quoi de neuf

Manipulation du métabolisme

par Cathy Campbell

Selon le média et certains entraîneurs, une partie du crédit pour les étonnantes victoires de Lasse Viren en 5000m et 10,000m aux Olympiques 1976 et sa cinquième place au marathon revient au “blood boosting”, aussi connu sous le nom de doping sanguin.

Proclamé comme le “stéroïde anabolique” des épreuves d’endurance, le “blood boosting” est une technique scientifique selon laquelle on retire du sang de l’athlète plusieurs semaines avant une compétition d’endurance. Les cellules rouges sont ensuite réinjectées dans l’athlète quelques jours avant l’épreuve. On prétend que cette procédure produit une plus grande endurance.

Si l’on compare au Grec Milon de Kroton, soit disant l’homme le plus fort et le meilleur lutteur au monde à son époque dont la méthode d’entraînement consistait à transporter un taureau autour du cou, le sport s’est joint au “jet set” en termes de progrès technologiques.

De nos jours, un certain nombre d’athlètes utilisent une ou plusieurs des méthodes suivantes dans le but d’améliorer ou aider leur performance:

  • Stéroïdes anaboliques ou autres substances ergogènes. Ces substances controversées découlent de l’hormone mâle, la testostérone, et sont utilisées par des athlètes mâles ou femelles pour les épreuves de puissance dans le but d’augmenter laTorce et la taille.
  • Une variété de techniques d’entraînement avec des poids. Le marché est inondé de toutes sortes d’équipement comme le Nautilus et les machines Isokinétiques qui se targuent d’augmenter la force, l’endurance, la puissance et la vitesse.
  • Les injections d’air. Selon certaines rumeurs, une nation participant aux Olympiques de 1976 aurait injecté ou insufflé de l’air dans les intestins de ses nageurs pour améliorer leur flottabilité.
  • Le “blood boosting”.
  • Les biopsies musculaires et la classification des fibres. Les hommes de science sont en mesure de déterminer les types et les caractéristiques des fibres musculaires en prélevant des échantillons de muscle par un processus de biopsie. Ils peuvent ensuite faire des recommandations d’ordre général quant aux aptitudes d’un athlète pour une épreuve particulière, et peuvent offrir des commentaires appropriés concernant son programme d’entraînement.
  • La stimulation faradique. Cette forme de stimulation musculaire électrique est utilisée pour accroître l’augmentation de force ou d’endurance de certains muscles, par la manipulation de la durée, de l’intensité et de la fréquence de la décharge électrique.
  • La manipulation du cycle menstruel. On a manipulé le cycle menstruel des athlètes féminines par le truchement de diverses techniques, tel les contraceptifs oraux. Quelques mois avant une compétition importante, on se sert de ces techniques afin de soulager des malaises menstruels au cours de la compétition ou pour aider l’athlète à participer à la compétition à une période du mois physiquement plus propice.
  • La saturation d’hydrates de carbone. Les athlètes se servent de cette technique pour les épreuves d’endurance. Le glycogène, substance nutritive dominante pour l’endurance musculaire, se trouve réduit par l’entraînement physique et l’élimination des hydrates de carbone du régime alimentaire. On applique normalement cette technique environ une semaine avant la course. Les hydrates de carbone sont réabsorbés plusieurs jours avant la course et les muscles sont donc saturés de glycogène, ce qui permet à l’athlète de compléter l’épreuve plus facilement.

Chaque année, on découvre de nouvelles techniques expérimentales, produits chimiques et gadgets dans le monde du sport. Tout cela doit supposément aider l’athlète à réaliser la devise olympique, “Citius, Altius, Fortius”, c’est-à-dire “plus vite, plus haut, plus fort”.

Où cela s’arrêtera-t-il? Les athlètes et les entraîneurs devront-ils se vendre corps et âme pour pouvoir être participants dans l’arène du sport international de l’avenir?

Mais une chose est certaine: entraîneurs, athlètes et autre personnel doivent être particulièrement prudents, et analyser ensemble leur propre sens moral. Ils doivent s’instruire sur les techniques et les produits chimiques et sur leurs conséquences, s’ils ont l’intention de les expérimenter. Ils doivent en comprendre toutes les conséquences physiologiques ou psychologiques potentielles.

Une dernière remarque qui exprime une inquiétude particulière concernant la femme athlète. Bien que les femmes ne soient admises qu’à environ un tiers des épreuves olympiques, les divers pays se rendent compte que les possibilités d’amélioration chez les hommes approchent leur plateau, alors qu’elles sont pratiquement inexplorées chez les femmes. Rajoutez à cela la perspective de la gloire nationale grâce à l’obtention de médailles, et vous vous trouvez en face d’une situation d’exploitation potentielle. Il faut s’armer de prudence et s’inquiéter devant la cupidité olympique au nom de laquelle on provoque le retard de la première menstruation, la manipulation du cycle menstruel et l’ingestion de substances hormonales mâles, sans vraiment en connaître les résultats. L’avenir devrait être très intéressant … !

On peut se procurer des articles supplémentaires au Centre National de Documentation pour le Sport, (CDS), 333 River Road, Ottawa, Ont., K1L 8B9.

Carbohydrate Loading, par C.J. Blimkie, Dossier no. 1 de BG, Item 5.

Drugs (Amphetamines and Anabolic Steroids) and Athletics, par Robert Neil, Dossier no. 2 de BG, Item 2.

Muscle Fibre Types; Implications for the Coach and Athlete, par C.J. Campbell, Dossier no. 3 de BG, Item 1.

Faradic Stimulation of Muscle, par C.J. Campbell, Dossier no. 3 de BG, Item 1.

Women in Sport: Implications of Menstruation, Pregnancy, and Childbirth in Performance, par C.J. Campbell, Dossier no. 5 de BG, Item 1.

Cet article a été préparé en collaboration avec l’Association Canadienne des Entraîneurs et sa section “Bridging the Gap”, qui fournit des informations aux recherchâtes sportifs et aux entraîneurs. Cathy Campbell est adjointe technique à l’ACE.