Leading Canadian athletes comment on a variety of sporting topics.
THE UPS AND DOWNS OF DIVING
National team diver David Snively, who will be representing Canada at the World University Games in Romania in July, comments on diving in U. S. colleges, physics, the Olympics, and the joys of hitting the water at 30 mph:
I’m on a diving scholarship at Southern Methodist University (in Dallas, Tex.). Down there you meet really good competition all the time, whereas in Canada we’d have just a few big meets a year. I could miss two or three dives and still win the meets up here. In the States though, you miss one dive and you’re going to come in 12th or 13th. That’s why the U.S. is so successful in the Olympics — in springboard they must have won 90 per cent of Olympic events since they started. It’s because of their college program.
I have meet after meet, dual meets with different schools. And the NCAAs are just an amazing competition. You have to qualify to go to the qualifying meet, and then qualify to go to the NCAAs (the U.S. National Collegiate Athletic Association). And you get there and there are 40 good divers. They have so much depth. You’re constantly diving against really good divers, so when you get to the international meets you’re used to the pressure. It makes you more consistent.
I enjoy diving, the beauty of it, the striving for perfection in the mechanics of the dive. Diving nowadays involves a lot of physics — for every reaction there’s an equal and opposite reaction, that sort of thing. Coaches are looking to physics with the idea of being able to train us to do a perfect dive every time.
Just before I dive I go through a kind of mental rehearsal. There are just a few key things you think about — keeping your arms straight or not falling back, for example — a few key things that’ll make the dive work for you. The rest just happens. In a meet you really don’t even have to think. You should have trained your body up to a point where your body is just completely used to doing a dive in a certain way. It’s a robot-like action.
We’re going 30 miles an hour when we hit the water off the tower. If everything’s in line when you hit the water, it feels good. But if you land flat it’s like landing on cement.
I think the Olympics are everyone’s ultimate goal. But you hear of athletes who win the Olympics and they say they feel empty and lost. They start asking themselves. What was it all for? What just happened? But I think a lot of athletes learn that it’s just not winning an Olympics that’s important, it’s the journey to that point. It’s the day-to-day struggle, the ups and downs, the keeping in there and plugging away, that is really what is satisfying.
GERIATRIC JUMPER STILL IMPROVING
Veteran high jumper Dean Bauck, 27, of Delta, B.C., is still on his way up. At the Pacific Conference Games in Christchurch, New Zealand, in January, Bauck set a personal best of 2.21 m in beating out American Nat Page for the gold medal:
I’ve really been working hard on my technique with my coach, Lionel Pugh. We’ve just been working on maybe four or five fundamentals. But the most important has been quickness at the take-off. It’s made me feel like a high jumper and not just someone struggling over the bar. I plan to continue in the sport. It’s a good hobby and I’ll keep at it so long as it doesn’t hurt my body.
En Vrac
Des athlètes canadiens de premier plan commentent divers sujets liés au sport.
LES HAUTS ET LES BAS DU PLONGEON
David Snively, de l’équipe nationale de plongeon, représentera le Canada en Roumanie aux Jeux mondiaux universitaires de juillet; H nous fait ses commentaires sur le plongeon dans les collèges américains, sur la physique, les Jeux olympiques et les joies que procure l’entrée dans l’eau à 30 mi/h:
J’ai une bourse, à titre d’athlète du plongeon, à la Southern Methodist University (à Dallas, Texas). Là-bas, la compétition est toujours intéressante, alors qu’au Canada on ne compte que quelques grandes rencontres à chaque année. Ici, je peux me permettre de manquer deux ou trois plongeons et de gagner quand même. Aux États, celui qui rate un plongeon termine douzième ou treizième. Ceci explique que les États-Unis connaissent autant de succès aux Jeux olympiques (depuis que j’ai commencé, ils ont gagné 90% des épreuves olympiques au plongeoir) et ça, c’est grâce aux programmes de leurs collèges.
Je participe sans cesse à des rencontres, notamment entre les différentes écoles. Les compétitions de la NCAA sont tout simplement épatantes. Il faut se qualifier pour avoir accès aux éliminatoires, et se qualifier encore pour participer aux compétitions de la NCAA (U.S. National Collegiate Athletic Association). Enfin, vous vous présentez et vous trouvez là quarante bons plongeurs. Ils sont très durs. Vous vous battez en permanence contre d’excellents plongeurs et, quand vous participez à des rencontres internationales, vous êtes déjà habitué à la tension. Vous devenez ainsi plus sûr de vous.
J’aime plonger, j’aime la beauté du mouvement, la lutte pour la perfection dans la mécanique du plongeon. Aujourd’hui, pour savoir plonger, il faut bien connaître la physique (chaque action entraîne une réaction inverse d’intensité égale, et toutes ces choses-là). Les entraîneurs se tournent vers la physique en espérant obtenir de nous le plongeon parfait à chaque fois.
Avant de plonger, je fais toujours fois une sorte de répétition mentale. Il suffit de penser à certaines choses-clé (garder les bras tendus ou ne pas tomber vers l’arrière, par exemple), ces choses qui vous permettront de plonger facilement. Après, le reste se fait tout seul. Dans une rencontre, il n’est pas vraiment utile de penser. Vous avez entraîné votre corps au point où celui-ci est habitué à plonger d’une certaine façon. L’action est alors semblable à celle d’un robot.
Lors d’un plongeon, nous entrons dans l’eau à 30 milles à l’heure. Si votre corps est parfaitement aligné à ce moment-là, la sensation est agréable. Mais si vous atterrissez sur le ventre, vous avez l’impression de tomber sur du béton.
À mon avis, les Jeux olympiques sont l’objectif ultime de chacun. Par ailleurs, vous entendez dire que les athlètes qui ont gagné des médailles olympiques se sentent un peu vides et perdus. Ils commencent à se demander: pourquoi tout ça? Qu’est-ce qui vient de se passer? Toutefois, je crois que beaucoup d’athlètes apprennent que ce n’est pas le fait de gagner aux Jeux olympiques qui est important mais bien plutôt le cheminement qui mène à cette victoire. Ce qui apporte vraiment quelque chose, c’est le combat quotidien, les hauts et les bas, l’entêtement et le travail.
L’ANCÊTRE DU SAUT S’AMÉLIORE ENCORE
Dean Bauck, 27 ans, de Delta (C.-B.) et vétéran du saut en hauteur est encore en train de progresser. Aux Jeux pan-pacifiques de Christchurch (Nouvelle-Zélande) en janvier, Bauck a établi un recordpersonnel à 2.21 m, emportant la médaille d’or devantl’Américain Nat Page:
J’ai vraiment travaillé ma technique avec mon entraîneur, Lionel Pugh. Nous avons travaillé sur seulement quatre ou cinq aspects fondamentaux. Le plus important, toutefois, a été la vitesse au décollage. Cela m’a permis de penser que je faisais du saut en hauteur et que je n’étais pas un type quelconque en train de lutter avec la barre. J’ai l’intention de continuer dans cette discipline. C’est un loisir intéressant et je continuerai tant que cela ne me sera pas nuisible physiquement.