Canadian system copied for international data bank

Sport Information Resource Centre

by Elizabeth McKee

One of the largest sport documentation centres in the world is tucked away in an Ottawa office tower complex. And although national recognition has been typically slow in coming, the Sport Information Resource Centre (SIRC) has received international acclaim after less than a decade in existence.

SIRC manager Gilles Chiasson heads extensive sport data bank.
Gilles Chiasson, directeur du C.D.S. s’occupe d’une importante banque de données.

The acclaim came in October 1981 from more than 30 countries attending the executive committee meeting of the International Association for Sport Information (IASI) in Bucharest, Romania. The gathering unanimously agreed to a proposal that the international database created by SIRC be used as the core in the initial stages of building an international documentation centre for sport information.

The proposal, one of several contained in a lengthy report prepared to study the setting up of such a documentation centre, was moved and seconded by the directors of two of the world’s notable sport information centres, the one in Leipzig, East Germany, and the other in Cologne, West Germany.

The concept’s not new

The original idea for the centre goes back to a 1973 UNESCO (United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization) recommendation that an international system for the control of sport information should be developed. The International Council for Sport and Physical Education (ICSPE) picked up the ball and its subsequent report, prepared by Dr. Jan Broekhoff of the University of Oregon, led to the IASI vote.

Vital role for Canada

Gilles Chiasson, manager of SIRC, expects that once the project is put into effect, UNESCO will fund the international documentation centre.

“SIRC will continue as the Canadian documentation centre,” he says, “but some of its information will also be contained in the international system in order to get it started.”

Chiasson, who has watched SIRC grow from a few shelves of books in 1973 into an organization of world stature, predicts that while the Canadian and international centres will, in the first year, appear to be one unit, in time UNESCO will put up the money to collect contributions from other countries.

“If UNESCO were to start from zero,” says Chiasson, “it would be five years before it would have a useable data base. We’re giving them a chance to get ahead quickly. That will probably free some funds for the Canadian centre to distribute information more effectively within its own sport community.”

SIRC, which is funded through the Coaching Association of Canada, currently boasts 95,000 references in its data base. By contrast, Chiasson estimates the West German sport data base in Cologne to be 15,000 records limited to scientific material.

“They want to join us,” he says, “because they feel it’s important to also have practical literature, something which SIRC offers.”

System still at committee stage

The international database already set up by SIRC will continue, Chiasson says, but will be paid for by other countries as well as Canada; it will be even more extensive because of contributions from other countries; and Canada will likely have to provide only the five per cent of material which is Canadian.

Chiasson expects that the international documentation centre will begin its operations within two years’ time. The groundwork, he says, is being laid now by an ICSPE committee of which he is a member along with representatives from East Germany, West Germany, the United States, the Soviet Union, and Switzerland.

He adds that although it’s difficult to look into the future, headquarters for the international documentation centre could eventually be established in Paris, France, along with the rest of UNESCO’s operations. He foresees that SIRC would then continue to be involved as a contributing nation, but expects that UNESCO would be responsible for adding to the database.

Le système canadien en exemple

Centre d’information sportive

par Elizabeth McKee

Caché dans un grand édifice de bureaux à Ottawa se trouve l’un des plus importants centres de documentation sur le sport au monde. Si, comme d’habitude, le Canada met du temps à se rendre compte de son existence, le Centre de documentation pour le sport (C.D.S.) a déjà une réputation mondiale, moins de dix ans après sa création.

Cette renommée fut confirmée par acclamation générale lors d’une réunion du comité de direction de l’association internationale de l’information sportive (I.A.S.I.), qui a eu lieu à Bucarest, en Roumanie, en octobre 1981, et à laquelle participaient plus de trente pays. L’assemblée a décidé à l’unanimité que lors de la création d’un centre international pour la documentation sur le sport, ce serait le CDS qui fournirait le noyau initial des références.

Cette proposition, l’une de plusieurs contenues dans un long rapport sur l’établissement éventuel d’un tel centre, fut avancée et appuyée par les directeurs de deux très grands centres de documentation sur le sport, soit celui de Leipzig, en Allemagne de l’Est, et celui de Cologne, en Allemagne de l’Ouest.

Le concept n’est pas nouveau

L’idée de créer un centre a vu le jour en 1973. Elle était contenue dans une recommandation de l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) voulant que soit fondé un système international de contrôle de la documentation sur le sport. Le Conseil international pour l’éducation physique et le sport (C.I.E.P.S.) s’y est intéressé, et son rapport subséquent, préparé par Jan Broekhoff, de l’Université d’Oregon, a mené au vote de l’I.A.S.l.

Le Canada: un rôle important

M. Gilles Chiasson, directeur du C.D.S., s’attend que l’UNESCO subventionne le centre international une fois que le projet sera mis en marche.

“Le C.D.S. restera le centre de documentation canadien, dit-il, mais sa banque de données internationale sera utilisée pour lancer le centre international.”

M. Chiasson, qui a suivi l’évolution du C.D.S. depuis l’installation de ses premiers rayons de livres en 1973, est d’avis que, la première année, les centres canadien et international sembleront identiques, mais qu’avec le temps, PUNESCO fournira les fonds nécessaires pour réunir davantage de données provenant d’autres pays.

“Si l’UNESCO partait à zéro, dit M. Chiasson, sa banque de données ne pourrait vraiment servir qu’après cinq ans. Nous leur donnons la possibilité d’avancer rapidement et sans doute libéronsnous ainsi des fonds qui permettront au centre canadien de distribuer de l’information plus efficacement à sa propre communauté sportive.”

Le C.D.S., subventionné par l’Association canadienne des entraîneurs, se targue de ce que sa banque de données contient non moins de 95 000 références. M. Chiasson estime que la banque ouest-allemande, à Cologne, n’en contient que 15 000, qui se limitent à des documents scientifiques.

“Ils veulent se joindre à nous, dit-il, parce qu’à leur avis il est important d’offrir aussi de l’information d’ordre pratique, comme le fait le C.D.S.”

Préparatifs encore en cours

La banque de données internationale déjà établie par le C.D.S. continuera d’exister, affirme M. Chiasson, mais d’autres pays en plus du Canada en assumeront les frais, ce qui lui permettra de se développer plus que jamais. Le Canada n’aura à fournir alors que 5 p. cent du matériel, soit les données canadiennes.

Selon M. Chiasson, le centre international sera en marche d’ici deux ans. Le C.I.E.P.S., dont il est membre avec des représentants de l’Allemagne de l’Est, de l’Allemagne de l’Ouest, des Etats-Unis, de l’Union soviétique et de la Suisse, s’occupe actuellement d’en jeter les bases.

Bien qu’il soit difficile de faire des prédictions, d’ajouter M. Chiasson, la possibilité existe que le quartier général du centre international de documentation sur le sport sera un jour à Paris, en France, où se trouvent les autres bureaux de l’UNESCO. Le C.D.S. poursuivrait alors son rôle de contributeur canadien, mais ce sera l’UNESCO qui s’occupera de tenir à jour la base de données internationale.