Meet the consultants

Ole Sorensen

Ole Sorensen, a former Canadian wrestling champion and now a Sport Canada consultant, credits his Danish family with arousing an early interest in combative sports. He tells how an uncle, fearing Sorensen would grow up “soft” playing contemporary Canadian sports, handed him a pair of boxing gloves at the age of five.

The interest in boxing waned fairly quickly but not Sorensen’s interest in sports, which was encouraged by his father, himself an amateur boxer and gymnast.

During his high school years in St. Catharines, Sorensen was a gymnast, becoming provincial champion at the YMCA level. He had already set himself the goal of becoming an Olympian when he “crept into wrestling.”

The high school wrestling coach, also Sorensen’s biology teacher, suggested it would be wise to accept the coach’s “invitation” to be a last-minute replacement in a tournament. Sorensen accepted, won the tournament, and “got hooked.” (He also passed biology.)

“The nature of the win in wrestling is very intimate because you directly control another person,” says Sorensen. “I like collision, contact, abrasiveness, roughness. It gives me satisfaction.”

Sorensen fulfilled his desire for a strong combative situation in competition until the 1973 World Student Games when a serious knee injury forced his retirement. He had been a national champion, had won a Commonwealth Games bronze medal, and had competed at the 1972 Olympic Games, where he finished “a modest 18 out of 32 entries.”

Sorensen says he was luckier than some athletes whose only interest in life is their particular sport.

“I had an academic route I was interested in, doing graduate work in sport psychology at the University of Alberta,” he says. “I also began my coaching career with the varsity wrestling team”.

In 1975, the Canadian Amateur Wrestling Association (CAWA) invited Sorensen to Ottawa as its first technical director. Once he felt the program was established, and with his interest in high performance sport, Sorensen began to believe that the things he’d learned in wrestling could be generalized. The only place to do this, he says, was at the federal level, at Sport Canada, which he joined in May 1977.

Sorensen says Sport Canada, wanting to be more than a “purely administrative machine,” is currently evolving into specialized units consisting of Contributions, which will handle the flow of money; Policy, which will set objectives, priorities, and provide guidelines; and Technical, which is at the “approval in principle” stage.

He sees the prospective technical unit as having the potential to develop some permanent structures which will make the Canadian approach to performance more scientific and sophisticated.

He mentions international planning, which includes the prediction of results, the sètting up of training camps and trials, documentation, talent identification, research, and so on — to Sorensen, “the real nuts and bolts of performance.”

He suggests that Sport Canada could design prototypes of technical programs for the national sport governing bodies who would then be expected to produce a high level of expertise in exchange for funding.

“I’m not an authority on all the sport science areas,” says Sorensen, “but my awareness of a number of areas enables me to provide input in discussion of technical matters.”

For this reason, he has been involved in the technical section of the government’s upcoming White Paper on sport.

Sorensen is consultant to water polo, figure skating, swimming, and the Aquatic Federation of Canada.

Vos conseillers en sport

Ole Sorensen

Ancien champion canadien de lutte et maintenant conseiller à Sport Canada, Ole Sorensen indique que son intérêt pour les sports de combat est dû en grande partie à sa famille, d’origine danoise. Il raconte comment l’un de ses oncles, craignant que la pratique des sports canadiens populaires à l’époque n’en fasse un “mou”, lui fit cadeau d’une paire de gants de boxe dès l’âge de cinq ans.

Le goût pour la boxe fut de courte durée, mais non pas l’intérêt pour les sports. Ole Sorensen y fut encouragé par son père, lui-même boxeur amateur et gymnaste.

Etudiant au secondaire, à Ste-Catharines, Ole Sorensen devint champion provincial (au niveau du YMCA) de gymnastique. Il rêvait déjà de devenir athlète olympique lorsqu’il fit ses premières armes à la lutte.

L’entraîneur de lutte de l’école secondaire, également professeur de biologie, suggéra à Ole qu’il serait sage d’accepter une “invitation” de remplacement de dernière minute à un tournoi de lutte. Sorensen accepta l’invitation, remporta le tournoi, et à partir de ce moment fut “pris” par le sport. (Soit dit en passant, il réussit son cours de biologie.)

Ole Sorensen décrit le passage de la gymnastique à la lutte comme un sentiment de satisfaction personnelle de pouvoir dominer un adversaire directement et physiquement.

“Une victoire en lutte est vraiment une expérience de nature intime, car elle implique le contrôle direct d’une autre personne,” explique-t-il. “Le contact, la rudesse, la dureté sont des éléments qui me plaisent. J’en tire satisfaction.”

Il put satisfaire ce désir de combattre en compétition jusqu’aux Jeux Universitaires Mondiaux de 1973, où il dut se retirer suite à une grave blessure au genou. Son palmarès: champion canadien, médaillé de bronze aux Jeux du Commonwealth, athlète olympique aux Jeux de Munich en 1972, où il remporta une “modeste 18ième place, sur 32 inscriptions.”

“Les deux années suivantes furent très difficiles,” se rappelle-t-il. “Je m’adaptais difficilement, surtout à l’approche des championnats canadiens, ou même d’un tournoi.”

Mais Sorensen reconnaît sa chance par rapport à certains athlètes dont le seul intérêt réside dans leur sport.

“J’avais certaines ambitions académiques, et j’ai suivi un cours de psychologie sportive à l’Université d’Alberta,” dit-il. “Et j’ai débuté comme entraîneur, avec l’équipe universitaire de lutte.”

Sorensen enseigna ensuite à l’Université de Windsor, où il continua à entraîner.

En 1975, il devint le premier directeur technique de l’Association Canadienne de Lutte Amateur (ACLA). Son but: établir “les composantes de base nécessaires à la mise sur pied d’un programme national et international efficace.” Ces composantes comprenaient l’établissement de critères de sélection, de documentation, de règlements, et la création de comités. En fait, “tout ce qu’il faut pour le développement d’un programme technique complet.”

De dire Sorensen, “J’ai vraiment apprécié la liberté dont peut se targuer le premier en place.”

Une fois convaincu que le programme était sur la bonne voie, et poussé par son intérêt pour le sport de haute performance, Ole Sorensen se rendit compte que l’expérience acquise grâce à la lutte pouvait être utilisée sur un plan plus général. Et selon lui, le seul endroit pour y arriver était au niveau fédéral, plus précisément à Sport Canada, dont il joignit les rangs en mai 1977.

Selon Ole, Sport Canada veut éviter de devenir une “machine purement administrative” et développe présentement des unités spécialisées couvrant les secteurs des Contributions, responsables des argents disponibles, des Politiques, dont la responsabilité sera d’établir des objectifs et des priorités et de fournir des critères, et finalement, le secteur Technique, “approuvé en principe.”

De par son expérience à plusieurs niveaux du sport (compétiteur national, porteparole des compétiteurs auprès du Conseil d’Administration de l’ACLA, entraîneur national, et directeur technique), Ole Sorensen est naturellement prédisposé pour l’aspect technique mais, affirme-t-il, “il faut avoir un sens administratif pour produire des programmes techniques.”

Il croit que cette future section technique pourrait éventuellement développer des structures permanentes qui seraient en mesure d’étudier la performance sportive de façon plus scientifique et sophistiquée.

Il mentionne également une planification à caractère international, tenant compte de la prédiction de résultats, de l’organisation de camps d’entraînement et de tournois de qualification, de documentation, de l’identification de futurs athlètes, de recherche, et ainsi de suite. Selon lui, ce sont là “les rouages de base de la performance.”

Il indique que Sport Canada pourrait vraisemblablement établir des modèles-type de programmes techniques à l’intention des associations nationales sportives, dont le rôle serait par la suite de fournir une expertise de haut calibre, en échange d’octrois.

“Je ne suis pas expert dans tous les domaines des sciences du sport,” de dire Sorensen, “mais mes connaissances de base de plusieurs sujets me permettent de contribuer à des discussions d’ordre technique.”

C’est d’ailleurs l’une des raisons qui l’ont impliqué à la préparation de la section technique du Livre Blanc sur les Sports du Gouvernement fédéral.

Ole Sorensen est responsable des sports de water-polo, patinage artistique, natation, et de la Fédération des Sports nautiques du Canada.