Field Hockey
by BRIAN POUND
Wendy Carson is a school teacher from Edmonton. She gave up her teaching job to act as manager of Canada’s national women’s field hockey team, currently in training for the world championship tournament to be staged in Vancouver, August 18-29.
Jane Randles comes from Winnipeg. She also gave up her teaching job to try for a forward spot on the national team.
Carson is subsidized for what she does. Randles is not.
Therein lies a story of gritty determination that just might propel the Canadian team to the top ranks in the global tournament.
From 8 a.m. to 1 p.m. five days a week, 29 women gather at training sites at the University of British Columbia and at Vancouver’s Empire Stadium. With stick in hand and ball at feet, all have high hopes of “making it.”
“Making it” won’t be easy. When the world championship team is finally announced, only 14 players will be on it.
Of the 29 players now in training, 22 are Game Plan carded athletes. The remaining seven are basically living in Vancouver at their own expense, trying to grab the golden ring that will see them in a Canadian uniform with the chance to go against the world’s top teams.
Randles knows the odds and accepts them.
“I just had to give it a shot,” she says. “The thrill of trying to make a spot on the Canadian team is something I’ve wanted for a long time. Besides, I’ve also got a chance to get some really good coaching.”
That “really good coaching” comes from Marina Van Der Merwe, who’s been the national coach since 1976. Prior to that, she played the game for 15 years and coached at York University and the University of Toronto.
And while Van Der Merwe provides the field-level incentive to carry on, players like Randles look for ways to manage off the field.
“I’ll be looking for a part-time job after our tour of England in February,” says Randles. “My parents have helped me out a lot and I get a small grant from the Manitoba government. But I’ve got to start looking out for myself.”
Some of her worries were left behind in Vancouver on February 13 when Randles and 13 other women from the tryout squad left for England. The team will play test matches against Wales and Great Britain, as well as a game against the England under-23 team, and three county squads. The Canadians return to Vancouver on March 19.
At the end of April, 15 players will travel to Europe, picking up more experience in games with Holland, Belgium, Germany, and Spain.
What is it that’s brought together these athletes from all parts of the country?
“I think they’re all pretty excited to be national athletes and to have the opportunity to expand their skills,” says coach Van Der Merwe.
“I gave up my job as a school teacher,” says manager Carson, “because I like the game that much. And there are so many exciting things leading up to the world championships in Canada.”
Three other school teachers — Sally Manning, of Maple, Ont., and Diane Whittingham and Shelley Winter, both of Victoria — gave up their jobs to try for spots on the team. All three are carded athletes.
Being carded means a living allowance plus tuition if the athlete is attending school. With most of the training taking place at UBC, many team members are taking courses during the afternoon break.
Coach Van Der Merwe was asked how the camp was progressing to date.
“The weather hasn’t been good to us,” she says. “We just haven’t been able to play games in it. We’ve been forced to train at UBC on a covered tarmac. One good thing, though, is that our skills and technique have improved greatly. As for the games, it’s a good thing we’ve got the trip to England.”
Van Der Merwe maintains that with hard work, it’s possible for the team to finish in the top five at the world championships.
“We were 15th overall a year ago,” she says. “We’re now ninth based on our performance at the 1978 World Cup tournament in Spain. But many of the top teams in the world weren’t at the World Cup, so we’ll be hard-pressed.”
Finishing in the top five would indeed be a bonus because those teams will compete in the 1980 Olympic Games in Moscow along with the USSR as host country.
Pour l’amour du sport
Hockey sur gazon
par BRIAN POUND
Wendy Carson est une institutrice d’Edmonton. Elle abondonna son poste d’enseignante pour devenir gérante de l’équipe féminine de hockey sur gazon du Canada qui s’entraîne présentement en vue des Championnats du Monde qui auront lieu à Vancouver du 18 au 29 août.
Jane Randles vient de Winnipeg. Elle aussi a laissé un ppste dans l’enseignement pour essayer de se qualifier au poste d’avant pour l’équipe nationale.
Carson reçoit une aide financière pour ce qu’elle fait. Mais non Randles.
C’est une histoire de courage et de détermination, qui pourrait bien propulser l’équipe canadienne parmi les premières places à ce tournoi.
De 8h00 à 13h00, cinq jours par semaine, 29 jeunes femmes se retrouvent aux lieux d’entraînement de l’Université de Colombie-Britannique et de l’Empire Stadium de Vancouver. Bâton à la main et balle aux pieds elles espèrent toutes “réussir à faire l’équipe”.
Ce ne sera pas facile. Lorsque l’on annoncera finalement la composition de l’équipe des championnats du monde, elle ne comptera que 14 joueuses.
Vingt-deux des 29 joueuses à l’entraînement sont des athlètes détentrices de cartes de Plan des Jeux. Les sept autres vivent à Vancouver tant bien que mal, avec l’espoir d’être choisies pour porter l’uniforme canadien lorsque le temps viendra de se mesurer aux meilleures équipes du monde.
Randles connaît les chances et les accepte.
“Il fallait que j’essaye”, ditelle. “Il y a longtemps que je voulais cette chance d’essayer de me qualifier pour l’équipe canadienne. De plus, je peux profiter d’un entraînement vraiment très bon.”
L’“entraînement vraiment très bon” est fourni par Marina Van Der Merwe, entraîneur national depuis 1976. Auparavant, elle a pratiqué le sport pendant quinze ans et a été entraîneur à l’Université York et à l’Université de Toronto.
Et pendant que Van Der Merve motive ses joueuses sur le terrain, d’autres, comme Randles, cherchent des moyens de joindre les deux bouts.
“J’essaierai de trouver un travail à temps partiel au retour de notre tournée en Angleterre en février,” explique Randles. “Mes parents m’ont beaucoup aidée, et je reçois un modeste subside du gouvernement du Manitoba. Mais il faut que je me débrouille moi-même.”
Quelques-uns de ces problèmes sont restés à Vancouver le 13 février dernier, lorsque Randles et treize autres jeunes femmes de l’équipe partirent pour l’Angleterre. L’équipe jouera des matches d’essai contre le Pays de Galles et la Grande-Bretagne, de même qu’une partie contre l’équipe moins-de 23 ans d’Angleterre, et trois équipes de comtés.
Les Canadiennes rentreront au Canada le 19 mars.
A la fin du mois d’avril, 15 joueuses se rendront en Europe, profitant de parties contre la Hollande, la Belgique, l’Allemagne et l’Espagne pour acquérir une expérience supplémentaire.
Et qu’est-ce qui a regroupé ces athlètes de tous les coins du pays?
“Je crois qu’elles sont vraiment fières d’être des athlètes de calibre national et d’avoir la chance de développer leurs techniques,” explique l’entraîneur Van Der Merwe.
“J’ai laissé mon poste d’institutrice,” de dire Carson, gérante de l’équipe. “J’aime le sport à ce point. Et il y a tellement de chose excitantes prévues d’ici aux Championnats du Monde qui auront lieu au Canada.”
Trois autres institutrices, Sally Manning, de Maple, Ontario, et Diane Whittingham et Shelley Winter, toutes deux de Victoria, ont également laissé leur emploi pour se qualifier pour l’équipe. Toutes trois sont détentrices de carte nationale.
Etre détentrice de carte nationale signifie qu’une athlète reçoit un subside pour couvrir ses frais de subsistance, et ses frais de scolarité si elle est étudiante. Comme la majorité de l’entraînement a lieu à UBC, plusieurs membres de l’équipe suivent des cours l’après-midi.
L’on demanda à Van Der Merwe comment se déroulait l’entraînement à date.
“Le temps ne nous a pas gâtées”, dit-elle. “Nous n’avons pas pu jouer récemment. Nous avons dû nous entraîner à UBC, dans un espace recouvert. Un avantage cependant, c’est que nous avons pu travailler et beaucoup améliorer notre technique. Quant au jeu, heureusement que nous avons la tournée en Angleterre.”
Van Der Merwe est convaincue que, par un travail acharné, il est possible pour l’équipe de se classer parmi les cinq premières aux Championnats du Monde.
“Nous étions quizièmes au classement général l’année dernière,” dit-elle. “Nous sommes maintenant neuvièmes suite à notre performance au tournoi de la Coupe du Monde en Espagne en 1978. Mais plusieurs des meilleures équipes au monde n’ont pas participé à la Coupe du Monde, alors c’est difficile à dire.”
Une place parmi les cinq premières serait vraiment extraordinaire, car cela signifie une participation garantie aux Jeux Olympiques de 1980 à Moscou. La sixième équipe provient automatiquement du payshôte, en l’occurence l’URSS.