by Matthew Fisher
It isn’t the sort of thing that grabs headlines at a major sporting event. And it certainly hasn’t been credited with producing an excellent performance. Not yet, anyway.
But the major components of the Canadian Medical Clinic — a ton of equipment and expert personnel — have quickly become regular features of Canadian participation at major international games.
First put into operation at the 1979 Pan American Games in Puerto Rico, the Clinic next travelled to Mexico for the World University Games last September.
An indication of the benefits of the Clinic may be that, with the exception of one severe ankle sprain, Canada’s team at the World University Games enjoyed good health. It was not even bothered by that old enemy of athletes competing in the Land of the Aztecs, Montezuma’s Revenge.
“That was a really pleasant surprise,” says Dr. Jack Oliver, chief medical officer of the 10-person Clinic at the Games and also the team surgeon.
To prepare for the trip, Oliver first visited Mexico in May 1979.
“After inspecting the medical facilities,” he says, “I went back to Canada and presented a report to the Sport Medicine Council. When I returned to Mexico a week before the Games were to begin, I made sure that all our equipment was properly set up.”
This equipment includes as complete a range of therapy modalities as would be found in any Canadian therapy unit. There are ultra sound and muscle stimulation machines, a hydroculator to warm up heat packs, and a hydro therapy unit, as well as several miles of tape and a couple of trunks full of drugs.
“The World University Games were the second major competition at which we’d had all the equipment together,” says Oliver. “The first was at the Pan Ams. After each Games, we restock and correct any deficiencies. Then the equipment is stored in Ottawa from where it is made available to Canadian teams.”
In Mexico City, an average day at the Canadian Medical Clinic started in the morning when athletes received a variety of physiotherapy treatments before heading off to training sessions or to competition. This work was done by the Unit’s six physiotherapists in occasional consultation with the three doctors and one nurse.
When athletes returned towards the end of the day, ongoing or new problems were presented to the medical staff. At this time, treatments were modified or changed depending upon the circumstances.
Any problems that were purely medical, such as diarrhea or upper respiratory tract difficulties, were handled by the doctors alone.
The organization of the Canadian Medical Clinic at major international competitions — provision of staff, equipment, and supplies — is undertaken by the Sport Medicine Council. The materiel needs are funded by Sport Canada and/or the Canadian Olympic Association. Personnel is drawn from the organizations dedicated to the supplying of medical, paramedical and scientific services to amateur sport: the Canadian Athletic Therapists Association, the Sport Medicine Division of the Canadian Physiotherapy Association, and the Canadian Association of Sports Sciences, all of which are members of the Sport Medicine Council. Staff is drawn from a list of doctors, physios, trainers, and nurses who are interested in sport medicine and who are available to travel with teams.
“Things went very well in Mexico City,” says Oliver. “We had enough people to allow us to send physiotherapists and even doctors out to the various training sites and competition venues. The only significant muscular-skeletal problem we had to deal with was an ankle sprain to basketball star Leo Rautins. It was a second-degree sprain, the sort of thing that would normally have been treated with a plaster cast. But Leo wanted to play and his team needed him, so we managed to control the problem by taping and icing and employing the usual modalities.”
Oliver says this sort of injury has to be assessed regularly because it gives considerable pain. Rautins was in for treatment with the physios at least four times a day. And despite the injury, he was his team’s high scorer at the tournament in which Canada finished fourth.
“The medical team just did a super job,” says Rautins. I wouldn’t have been able to play without them.”
Competitors from Iceland and the Commonwealth countries also made regular use of the Unit.
“I went over the equipment which other countries had brought with them,” says Oliver, “and I’d say ours was the best. Short of X-ray investigative equipment, we probably had a better unit than the World University Games people.”
Peter Mumford, executive director of the Sport Medicine Council, says that Canadian athletes will continue to receive this same level of medical support.
“The Canadian Medical Clinic will provide top facilities to our athletes in Lake Placid, at the pre-Olympic training camp in Hannover, West Germany, and at the Moscow Olympics,” says Mumford.
Une clinique mobile pour nos athlètes
par Matthew Fisher
Ça n’est certainement pas le genre de chose qui fait les manchettes d’un événement sportif d’importance. Et ça n’a pas été hélé comme ayant réussi une excellente performance. Pas encore, du moins.
Mais les principales composantes de la Clinique Médicale Canadienne — une tonne d’équipement et un personnel expert— sont vite devenues une caractéristique de la participation canadienne aux principaux jeux internationaux.
La Clinique a fait sa première apparition lors des Jeux Panaméricains 1979 à Porto-Rico puis s’est transportée à Mexico pour les Jeux Mondiaux Universitaires en septembre dernier.
L’on peut peut-être admettre comme indication des bienfaits de la Clinique que, exception faite d’une mauvaise entorse à la cheville, l’équipe canadienne aux Jeux Mondiaux Universitaires a joui d’une excellente santé. Elle n’a pas même été touchée par ce vieil ennemi des athlètes qui participent à des compétitions au Pays des Aztèques, la Revanche de Moctezuma.
“Ce fut une surprise agréable,” de dire le docteur Jack Oliver, officier médical en chef de la Clinique regroupant 10 personnes aux Jeux, et également chirurgien de l’équipe.
En préparation du voyage, Oliver s’est rendu au Mexique en mai 1979.
“J’ai inspecté les installations médicales”, explique-t-il. “Puis j’ai présenté un rapport au Conseil de la Médecine Sportive à mon retour au Canada. Lorsque je suis retourné à Mexico une semaine avant les Jeux, je me suis assuré que tout notre équipement était bien installé.”
Cet équipement comprend un assortiment complet de modules de thérapie, comme on peut en trouver dans toute unité de thérapie au Canada. Il y a des machines à ultra-son et de stimulation musculaire, un hydroculateur pour chauffer les compresses chaudes, une unité d’hydrothérapie, des milles de bandages et une couple de malles de médicaments.
Les Jeux Mondiaux Universitaires étaient la deuxième compétition majeure où nous avions tout l’équipement”, poursuit Oliver. “La première fois, c’était aux Jeux Panaméricains. Après chaque Jeux, nous réapprovisionnons et corrigeons les points faibles. Puis l’équipement est entreposé à Ottawa d’où il est à la disposition des équipes canadiennes.
A Mexico, une journée type à la Clinique Médicale Canadienne commençait le matin, lorsque les athlètes se présentaient pour divers traitements de physiothérapie avant de se rendre à leurs sessions d’entraînement ou aux compétitions. Ce travail était fait par les six physiothérapeutes de l’Unité, parfois en consultation avec les trois médecins et l’infirmière.
Le retour des athlètes à la fin de la journée apportait les mêmes problèmes ou de nouveaux à l’attention du personnel médical. C’est à ce moment que les traitements étaient modifiés ou changés, selon les circonstances.
Tout problème à caractère purement médical, comme la diarrhée ou des difficultés du tract respiratoire, était traité par les médecins.
L’organisation de la Clinique Médicale Canadienne lors des compétitions internationales majeures, soit le personnel, l’équipement et le matériel, est la responsabilité du Conseil de la Médecine Sportive. Le matériel nécessaire est subventionné par Sport Canada et/ou l’Association Olympique Canadienne. Le personnel provient d’organisations engagées à fournir au sport amateur des services médicaux, para-médicaux et scientifiques: L’Association Canadienne des Thérapeutes Sportifs, la Division de la Médecine Sportive de l’Association Canadienne de Physiothérapie et l’Association Canadienne des Sciences du Sport, toutes membres du Conseil de la Médecine Sportive. L’on choisit le personnel d’une liste de médecins, physios, trainers et infirmières intéressés à la médecine sportive et qui peuvent voyager avec les équipes.
“Tout s’est très bien passé à Mexico”, affirme Oliver. “Nous avions un personnel suffisant pour permettre à des physiothérapeutes ou même des médecins de se rendre aux différents lieux d’entraînement et de compétition.
Le seul problème sérieux que nous ayons dû traiter a été une entorse à la cheville du joueur de basketball Leo Rautins. C’était une entorse de second degré, qui normalement aurait dû être mise dans le plâtre. Mais Léo voulait jouer et son équipe avait besoin de lui, alors nous avons contrôlé le problème avec des bandages, de la glace et les méthodes usuelles.”
Selon Oliver, ce genre de blessure doit être évaluée régulièrement car elle occasionne une douleur considérable. Rautins subissait des traitements de physiothérapie au moins quatre fois par jour. Et malgré sa blessure, il fut le meilleur compteur de son équipe à ce tournoi où le Canada se classa quatrième.
“L’équipe médicale a fait un travail sensationnel”, de dire Rautins. “Ils savaient vraiment ce qu’ils faisaient. Je n’aurais pas pu jouer sans eux.”
De nombreux athlètes d’autres pays semblent être d’accord avec Rautins. En plus des 75 Canadiens qui visitaient la clinique tous les jours, elle servit également de façon régulière aux compétiteurs de l’Islande et des pays du Commonwealth.
“J’ai examiné l’équipement que d’autres pays avaient avec eux et je dois avouer que nous avions le meilleur,” affirme Oliver. “Mis à part l’équipement de Rayons-X, nous avions probablement une clinique mieux équipée que les gens des Jeux Mondiaux Universitaires.”
Selon Peter Mumford, directeur exécutif du Conseil de la Médecine Sportive, les athlètes canadiens continueront de recevoir le même niveau de soutien médical.
“La Clinique Médicale Canadienne fournira des installations de premier ordre à nos athlètes au Lac Placide, au camp d’entraînement pré-Olympique à Hanovre, Allemagne de l’Ouest, et aux Olympiques de Moscou,” conclut Mumford.