Halifax project a model

Inner-city fitness group

A comprehensive five-month fitness and lifestyle counselling program for inner-city women underway in Halifax will provide a model for similar projects across the country, say the organizations behind it.

The program, which is being conducted by the Preventive Medicine Centre of the Halifax YMCA, is sponsored by the National Council of YMCAs with the financial help of the Fitness and Amateur Sport (FAS) Women’s Program.

Jean Shaw

Physical educator Jean Shaw (R) tests the pulse and blood pressure of 16-year-old Gail Howell.
L’éducatrice physique Jean Shaw (dr.) vérifie le pouls et la tension sanguine de Gail Howell, 16 ans.

“We interviewed a number of community workers, doctors, social workers, and other professionals in the North End of the city and they all agreed that there was a great need for the women in that area for fitness training and also just to get out and socialize,” says the Halifax Y’s Janice McKeen, a nurse who also holds a master’s degree in adult education. “And there were a number of health issues they needed information on. We felt we could combine all this on one program.”

Exercise and discussion

The program that came out of these discussions consists of twice-weekly get-togethers at a former school equipped with a gymnasium and classrooms. Supervised daycare is provided.

The women begin their session with 45 minutes of exercise to music. The exercise is intended to increase energy and fitness levels, improve body image, and promote an awareness of the need for regular physical activity.

The exercise portion is followed by a 15-minute refreshment break, where nutritious low-calorie snacks and beverages are emphasized, and then a 45-minute discussion period, which focuses on health issues, such as nutrition, family planning, cancer detection, and so on.

“The basic needs of the women in this program are perhaps not too different from Canadian women in general,” says McKeen. “It’s perhaps more a matter of degree than anything.”

In fact, major fitness studies conducted in the late 1970s, and cited by FAS, reveal that young women in their 20s and 30s had the poorest fitness levels of any group in the country.

“North End Halifax is a very low-income area,” says McKeen. “The women in the neighbourhood probably don’t have continuing medical care. They probably don’t read as much. In addition, a lot of mothers are single mothers and they probably don’t take advantage of the usual types of pre- and post-natal classes.”

Keen attendance

The program began in late November 1980 and, for the first several weeks, concentrated on fitness testing.

“We wanted to make sure there were no health problems in the group,” says McKeen. “As for fitness testing, the women loved it. They were really excited about knowing how they did.”

“The attendance so far has been very consistent and the women have been very keen, very enthusiastic.”

The program, under the overall supervision of Dr. Patricia Beresford, director of the Preventive Medicine Centre, will be closely monitored and evaluated with the idea of devising a model for similar programs elsewhere in the country. The final report will be available in April or May.

“It’s been a terrific challenge,” says Janice McKeen. “I’ve always wanted to deal directly with people in the community. After working as a nurse in a hospital, you realize that a lot of prevention can be done right in the community.”

Projet-type à Halifax

Selon les organisateurs d’Halifax, un programme détaillé de cinq mois en conditionnement et conseils pratiques de mode de vie pour les femmes de la ville devrait servir de modèle pour des projets semblables à travers le pays.

Le programme, organisé par le Centre de Médecine Préventive du YMCA d’Halifax est commandité par le Conseil National du YMCA grâce au financement du Programme Féminin de Condition Physique et Sport Amateur Canada.

“Nous avons consulté un certain nombre de travailleurs sociaux, médecins, et autres professionnels du Nord de la ville, et ils ont reconnu qu’il existait un besoin pour les femmes de cette région d’avoir accès à un programme de conditionnement, et de pouvoir sortir socialement,” affirme Janice McKeen du Y d’Halifax, une infirmière qui détient également une maîtrise en éducation des adultes. “Et elles avaient également besoin de renseignements sur un grand nombre de sujets relatifs à la santé. Nous avons cru pouvoir combiner les deux à l’intérieur d’un seul programme.”

Exercices et discussions

Le programme généré par ces discussions se traduit par des rencontres deux fois par semaine dans une ancienne école équipée d’un gymnase et de salles de classe. On offre un service de garderie.

La session commence par 45 minutes d’exercices avec musique. Les exercices ont pour but d’aider les niveaux d’énergie et de conditionnement, d’améliorer l’apparence physique et d’éveiller le besoin d’une activité physique régulière.

Les exercices sont suivis d’une pause de 15 minutes, où on insiste sur des collations à basse teneur en calories, puis d’une période de discussion de 45 minutes se concentrant sur les sujets de la santé, comme la nutrition, la planification familiale, la détection du cancer et autres.

“Les besoins de base des femmes inscrites à ce programme ne diffèrent pas tellement de ceux de la femme canadienne en général,” de dire McKeen. “C’est surtout une question de niveau plus qu’autre chose.”

En fait, les principales études sur le conditionnement qui ont été faites à la fin des années 1970 et publiées par la CPSA révèlent que les femmes dans la vingtaine et la trentaine avaient le plus bas niveau de conditionnement au pays.

“Le Nord d’Halifax est une communauté à revenu modique,” explique McKeen. “Les femmes n’y bénéficient probablement pas de soins médicaux réguliers. Elles lisent probablement peu. De plus, la plupart sont des mères célibataires et elles ne prennent sans doute pas avantage des cours de soins pré- et postnataux.”

Une participation intéressée

Le programme débuta à la fin novembre 1980 et les premières semaines se concentrèrent sur les tests de conditionnement.

“Nous voulions nous assurer qu’il n’existait pas de problèmes de santé à l’intérieur du groupe,” de dire McKeen. “Quant aux tests de condition physique, les femmes les apprécièrent beaucoup. Elles étaient très intéressées de connaître leurs résultats.”

“La participation a été très régulière jusqu’à présent et les femmes ont été très enthousiastes.”

Le programme, sous la direction générale du docteur Patricia Beresford, directrice du Centre de Médecine Préventive, sera suivi de très près et sera évalué afin d’établir un modèle de programmes semblables à travers le pays. Le rapport final sera publié en avril ou mai.

“Ce fut un défi formidable,” avoue Janice McKeen. “J’ai toujours désiré me rapprocher des gens de la communauté. Après avoir travaillé comme infirmière dans un hôpital, vous vous rendez compte qu’on peut faire beaucoup de prévention au niveau de la communauté.”