SPORT MEDICINE – WHO NEEDS IT?
by Lynn Sinclair
It is hard to believe that a little more than two years ago, elite and aspiring amateur athletes could not be sure that the medical, paramedical, scientific preparation, and treatments they received were always in their best interests.
Certainly this state of affairs was often due to a lack of knowledge as to where the sport-related doctor, therapist or scientist was located. Many times, appropriate treatment and rehabilitation of the athlete was more a question of proximity than need. Athletes living and training in urban centres have greater access to sport medical personnel and facilities than their rural counterparts.
Sport Medicine Happenings
The onerous task of providing a medical and scientific service to Canadian athletes at home and abroad fell to the Sport Medicine Council of Canada (SMCC) which was founded in the fall of 1978. Since then, SMCC has produced three viable and visible programs.
The most obvious service has been the provision of medical contingents to attend Canadian teams at the 1979 Pan American Games, the 1979 World Student Games, and the 1980 Winter Olympics.
In addition, SMCC undertook to identify the practical needs of the athletes, coaches, and their national sport governing bodies (NSGB). The survey has been published and includes responses, complaints, and recommendations from the user organizations as well as from physicians, therapists and sport scientists across Canada. This report has provided the direction for present and future programming. It is available from SMCC at a cost of $10.
One of the most pressing problems identified in the survey has now been addressed. The Sport Medicine Directory is available for $2.50 and is the most comprehensive listing of physicians, athletic/physiotherapists, and sport scientists in the country. Listed professionals have all expressed a particular interest in sport-related medicine and science and are prepared to provide an enhanced service to amateur athletes.
The future — what about it?
It is now apparent that to satisfy the escalated needs of athletes, coaches and NSGBs, SMCC would have to become a much larger organization with greater powers than it now enjoys.
It seems logical that the next step could be to bring doctor and scientist together with athlete, coach and administrator under one roof on an ongoing basis. The concept of National Regional Training Centres is not new. Some sports in Canada, such as water polo and gymnastics, are already moving in this direction. Certainly, there are not enough funds to build Olympic Training Centres wherever a high performance athlete resides. Our universities or medical centres could, however, provide excellent facilities where the application of research, medical and scientific advances, and education in sport is both appropriate and feasible. SMCC is planning to implement three projects in the near future which would support the concept of a training centre.
The projects are: establishing a Research Policy Statement for amateur sport; developing an Athlete Performance Prediction System; and setting up a Medical History and Injury Reporting System. These plans, once in place, have the real potential to contribute to improved and consistent performances by Canadian amateur athletes.
Lynn Sinclair is the Women’s Program Coordinator of the Canadian Gymnastics Federation. She is a representative of the Technical Directors Council on the Sport Medicine Council of Canada.
un corps sain
LA MÉDECINE SPORTIVE – QUI EN A BESOIN?
par Lynn Sinclair
Il est difficle à croire que ce n’est que depuis environ deux ans que les athlètes d’élite et les amateurs de talent peuvent être certains que la préparation médicale, paramédicale et scientifique qu’ils subissent et que les traitements qu’ils reçoivent sont, effectivement, dans leur meilleur intérêt.
Cela était fréquemment dû au fait qu’on ne savait pas toujours où trouver le médecin, le thérapeute ou le scientifique spécialisé en médecine sportive. Bien souvent, le traitement et la réadaptation de l’athlète étaient dictés par la proximité au lieu de thérapie. Les athlètes vivant et s’entraînant dans un centre urbain ont accès plus facilement au personnel médical et aux installations spécialisés que leurs confrères qui habitent les régions moins peuplées.
Ce qui se passe dans le domaine de la médecine sportive
Fondé à l’automne de 1978, le Conseil canadien de la médecine sportive (C.C.M.S.) a entrepris la tâche ardue de fournir un service médical et scientifique aux athlètes canadiens, à l’intérieur du pays et à l’étranger. Depuis sa fondation, le C.C.M.S. a mis sur pied trois programmes qui se sont révélés rentables et sont fort appréciés.
Un des services majeurs rendus a été de fournir une délégation médicale aux équipes canadiennes lors des Jeux pan-américains 1979, les Universiades de 1979 et les Jeux olympiques d’hiver de 1980.
De plus, le C.C.M.S. a élaboré une étude visant à cerner les besoins immédiats des athlètes, des entraîneurs et des associations sportives nationales. Cette étude a été publiée et comprend les réactions, les plaintes et les recommandations provenant tant des organisations sportives que des médecins, thérapeutes et scientifiques sportifs du Canada. Cette étude a servi de guide dans la formulation de programmes actuels et futurs. Vous pouvez vous en procurer un exemplaire auprès du C.C.M.S. pour 10 dollars.
Spécialistes de la science et de la médecine sportives — Où êtes-vous?
Le Conseil a maintenant résolu l’un des problèmes qui, selon l’étude, était des plus urgents. Le Répertoire de la médecine sportive est maintenant disponible au prix de 2.50 dollars et comprend une liste complète des médecins, des kinésithérapeutes et des chercheurs travaillant dans le domaine des sports au pays. Les professionnels dont le nom paraît ont tous exprimé un intérêt particulier dans la médecine sportive et sont prêts à offrir aux athlètes amateurs un service spécialisé.
L’avenir — Qu’apportera-t-il?
Il est évident que pour arriver à répondre aux besoins croissants des athlètes, des entraîneurs et des associations sportives nationales, le C.C.M.S. doit prendre beaucoup d’expansion et jouir de pouvoirs beaucoup plus étendus.
Il semble logique que l’étape suivante devrait être de regrouper sous un même toit les médecins, les chercheurs, les athlètes, les entraîneurs et les directeurs pour faciliter l’interaction. Le concept du centre national d’entraînement n’est pas nouveau. Au Canada quelques sports, comme le water polo et la gymnastique, ont déjà fait un pas dans cette direction. Ce qui est certain, c’est qu’il n’y a pas de fonds pour construire un centre d’entraînement olympique dans chaque ville où habite un athlète de qualité. Par contre, nos universités et nos centres médicaux possèdent d’excellentes installations où l’on pourrait facilement et rentablement appliquer au sport les recherches et les données médicales, scientifiques et pédagogiques disponibles. Le C.C.M.S. prévoit lancer trois projets dans un proche avenir qui appuyeraient l’idée d’un centre d’entraînement.
Ces projets sont: établir un énoncé de politique de recherche pour le sport amateur; mettre au point une formule de pronostic de performance; et mettre au point un système de documentation des blessures et maladies sportives. Lorsque ces projets deviendront réalité, ils aideront à améliorer et à rendre plus constantes les performances des athlètes canadiens.
Lynn Sinclair est la coordonnatrice des programmes pour femmes de la Fédération canadienne de gymnastique. Elle est également représentante du conseil des directeurs techniques au sein du Conseil canadien de la médecine sportive.