Women-in-sport workshop charts future strategy

Canada could have an organization similar to the U.S. Women’s Sport Foundation as early as March 1981, say the organizers of a women-in-sport workshop to be held March 18-20 at McMaster University in Hamilton.

“It’s definitely not going to be another awareness-raising session,” says workshop coordinator Mary Keyes. “That’s not to say more awareness sessions aren’t needed, but what has to be done in the March workshop is to produce a documented strategy to assist in the advancement of women in sport, and it’ll probably be some kind of organizational structure.”

Advocacy group

The workshop, which is being funded through the Fitness and Amateur Sport Women’s Program, will bring together about 40 delegates representing women’s sport interests across the country. The delegates will be educators, administrators, athletes, researchers, technical experts, public servants, and women’s agency representatives.

“Obviously the needs of women in sport are not being met now,” says FAS Women’s Program manager Susan Vail. “Something has to be done and one alternative would be to put in place an organization, foundation, or association at the national level to deal with these concerns.

“It would probably be an advocacy group working with national sport governing bodies, national recreation associations, government and women’s agencies, universities, community colleges, and so on, to help provide them with support for the implementation of programs.”

The McMaster workshop, its organizers point out, won’t be the first national conference on women in sport, but it will be the first with the expressed aim of setting up a national organization.

Lack of follow-through

“If you look at the report that came out of the 1974 National Conference on Women in Sport held in Toronto, you’ll find that there are very few recommendations that have been implemented,” says Keyes, director (the first Canadian woman to hold such a post) of the school of physical education and athletics at McMaster. “In 1980 Simon Fraser University held another conference where they had about 500 participants and out of that, again, there were many recommendations.

“One of these was that there should be an overall organization that’s involved in addressing the issue of women in sport from many perspectives. Women have done a lot in the past but it’s lacked follow-through.”

Mixed results in U.S.

Keyes and her colleagues plan to take a close look at the American experience, not only in terms of organization, but also in terms of legislation that such a body might effect.

“We don’t have any human rights-type legislation in Canada specific to sport,” says Keyes. “There are a lot of people saying we should have legislation in this area. But before we do we’ve got to know all the ramifications.”

Keyes points to the seemingly paradoxical results of American attempts to legislate equality in university sport.

Title IX of the U.S. Education Amendments of 1972 prohibits discrimination on the basis of sex in any educational program or activity receiving federal financial assistance.

Title IX, despite lax enforcement by U.S. authorities, helped to boost women’s inter-collegiate athletic budgets from an average of two per cent of the men’s budgets in 1972 to about 20 per cent in 1979.

“On the other side of the coin,” cautions Keyes, “there has been a significant decrease in the number of women who are administrators and coaches. So I think we’ve really got to delve into this and find out why it’s happened. It just doesn’t add up.

“That’s why a significant aim of the workshop will be to investigate the American situation, look at our own situation, and create a Canadian model.”

Fast-paced agenda

The organizers say they plan to have much of the groundwork completed before the workshop gets underway. Initial draft documentation will be prepared prior to the workshop to provide a base for discussion. The documentation will include an assessment of the need for a national organization, as well as possible options for the function and structure of such a body.

Says Mary Keyes: “At the March conference we’ve really got to take the bull by the horns.”

On passe à l’action

Atelier de travail

Selon les organisateurs d’un atelier de travail sur la femme et le sport, prévu du 18 au 20 mars à l’Université McMaster à Hamilton, le Canada pourrait très bien se retrouver avec une organisation semblable à la Women’s Sport Foundation américaine.

“Ce ne sera certainement pas simplement une autre session de prise de conscience,” affirme la coordonnatrice de l’atelier, Mary Keyes. “Ce qui ne veut pas dire que nous n’avons pas besoin d’autres séances de prise de conscience, mais ce que nous devons accomplir en mars est une stratégie bien documentée pour aider à l’avancement de la femme dans le sport. Je crois que cela se traduira probablement par un genre de structure organisationnelle.”

Un groupe de pression

Le colloque, subventionné par le Programme Féminin de Condition Physique et Sport Amateur Canada, réunira quelque 40 déléguées représentant les intérêts sportifs de la femme à travers le Canada. Les déléguées seront éducatrices, administratrices, athlètes, recherchistes, expertes techniques, fonctionnaires et représentantes d’agences féminines.

“Il est évident que les besoins de la femme dans le monde du sport ne sont pas servis à l’heure actuelle,” affirme Susan Vail, responsable du Programme Féminin CPSA. “Il faut faire quelque chose, et l’une des solutions serait de mettre sur pied une organisation, fondation, ou association à l’échelle nationale afin de traiter de ces problèmes.”

“Il s’agirait sans doute d’un groupe de pression travaillant en collaboration avec les associations sportives nationales, les associations nationales de récréation, les agences gouvernementales et féminines, les universités, collèges et autres, afin de les aider à mettre des programmes en vigueur.”

Selon ses organisateurs, l’atelier de McMaster ne sera pas le premier colloque national sur la femme et le sport, mais il sera certainement le premier visant expressément à la création d’une organisation nationale.

Peu d’action

“Si on regarde le rapport issu du Colloque National sur la Femme et le Sport qui a eu lieu à Toronto en 1974, on se rend compte que très peu des recommandations ont été mises en oeuvre,” de dire Keyes, directrice (la première Canadienne à détenir un tel poste) de l’École d’Éducation Physique et de Sport à McMaster. “En 1980, il y eut une autre conférence à l’Université Simon Fraser, avec environ 500 participants, et encore une fois, on a fait de nombreuses recommandations.”

“L’une de ces recommandations fut la création d’une organisation qui se consacrerait à la femme dans le sport, de plusieurs points de vue. Les femmes ont beaucoup travaillé dans le passé, mais il y a eu peu d’action positive.”

Résultats aux États-Unis

Keyes et ses collègues ont l’intention d’analyser l’expérience américaine, non seulement sur le plan organisationnel, mais également au niveau des législations qu’un tel organisme pourrait exiger.

“Il n’existe que très peu de législation au Canada du genre droits de l’homme, et spécifique au sport,” explique Keyes. “Beaucoup de gens sont d’avis que de telles lois devraient exister. Mais avant de s’y attaquer, il faut en prévoir toutes les ramifications.”

Keyes mentionne les résultats paradoxaux des tentatives américaines de légiférer l’égalité sportive au niveau universitaire.

L’Article IX du U.S. Education Amendments de 1972 interdit la discrimination pour raisons de sexe dans tout programme ou activité pédagogique bénéficiant de subsides fédéraux.

L’Article IX, malgré un contrôle peu sévère de la part des autorités américaines, aida à augmenter les budgets sportifs pour les programmes féminins au niveau inter-collégial. La moyenne en était de 2 pour cent des programmes masculins en 1972, et est passée à 20 pour cent en 1979.

“D’autre part,” poursuit Keyes, “on remarque une nette diminution du nombre de femmes administrateurs ou entraîneurs. Je crois donc sérieusement que nous devons réfléchir à tout cela, et voir ce qui s’est produit. Ça n’a pas de sens.”

“C’est pourquoi l’un des principaux objectifs du colloque sera d’analyser la situation américaine, d’évaluer la nôtre, et de créer un modèle canadien.”

Un ordre du jour chargé

Les organisateurs espèrent avoir complété le travail préliminaire avant le début de la conférence. Une documentation de base sera distribuée à l’avance, et servira à la discussion. La documentation comprendra une évaluation de la nécessité d’une organisation nationale, et suggérera des options quant aux fonctions et à la structure d’une telle organisation.

Selon Mary Keyes: “À la conférence du mois de mars, nous devons vraiment prendre le taureau par les cornes.”