Results could open doors

Talent survey underway

A feasibility study currently in its preliminary stages could lead to the creation of a national talent bank of background information on women qualified to fill leadership roles in sport and fitness.

The study, funded by Fitness and Amateur Sport’s Women’s Program, is being carried out by Maureen O’Bryan of Toronto. It will be completed by March 31,1981.

Hilda Strike

Medallists in 100 m at the 1932 Olympics were (L to R): Poland’s Stella Walsh, gold; Hilda Strike, of Canada, silver; and Wilhelmina von Bremen, of the USA, bronze.
Les médaillées du 100 m aux Olympiques de 1932 furent (de g. à dr.): la Polonaise Stella Walsh, médaille d’or; Hilda Strike, du Canada, médaille d’argent; et Wilhelmina von Bremen, des E.-U., médaille de bronze.

“What I’m looking at are the prospects of identifying women who are more senior in their qualifications and skills so that their names can be placed in front of potential employers,” says O’Bryan. “The preliminary stage is to look into what members of our sport community think of such an undertaking. What are the current policies? Would it be useful for organizations to have in front of them lists of names of women qualified for top positions?”

The response so far?

“I would say the majority of reactions to date have been very favourable,” says O’Bryan. “Organizations are indicating they’d be very keen to use such information.”

Extensive personal experience

The Australian-born O’Bryan, who holds a doctoral degree in higher education, is past president of the Sports Federation of Canada. She has also taught at the University of Toronto, been a member of the Canada Games Council, and president of the netball national sport governing body.

From her own extensive experience, O’Bryan has identified some key social and psychological factors that have inhibited the participation of women in sport leadership roles.

“I wouldn’t say there’s ever been a deliberate attempt to exclude women,” she says. “It’s just that it’s not been thought about much. It’s a whole attitudinal thing that has to be changed. We’re a long way behind some other countries in our approach to women in sport.

“Also, women themselves have often been cautious in the face of opportunities. They’re unsure of their own capabilities. They see men in leadership positions and are reluctant to compete with them.

“They don’t stop to think that within the male-dominated area of administration men take such jobs because it’s expected of them. It doesn’t mean they’re automatically good at them.

“Women seem to think that they’ve got to be extra-competent before they even have a go at administration. They feel they can’t afford to make a mistake. But once they finally take the plunge they find it isn’t all that hard.”

Snowball effect

Like many of her female colleagues in sport leadership positions, O’Bryan would like to move beyond the perception of women’s roles in sport as a special problem.

“It’s not a matter of bringing women forward so they can dwell specifically on female sorts of things,” she says. “It’s a matter of bringing women into the decision and planning areas of national and international sport in general, not just to do with women’s issues. That’s one hell of a difference. And that’s been my philosophy all along.”

Despite the continuing chronic under-representation of women in sport decision making, O’Bryan sees some progress in the past decade.

“It’s a snowball effect,” she says. “It’s going to take a long time, but at least the need has been recognized and something is being done about it. A talent bank, if it is feasible, could help rectify the imbalance.”

Place aux femmes dans le sport

Une étude préliminaire présentement en cours pourrait très bien mener à la création d’une banque nationale de talent, contenant des renseignements sur les qualifications de femmes pouvant remplir des postes responsables en sport et condition physique.

L’étude, subventionnée par le Programme Féminin de la Condition Physique et du Sport Amateur, est conduite par Maureen O’Bryan de Toronto. Elle devrait être complétée au 31 mars 1981.

“J’essaie de trouver les moyens d’identifier des femmes dont les qualifications et habiletés sont reconnues afin de pouvoir soumettre leurs noms à des employeurs éventuels,” de dire O’Bryan. “L’étape préliminaire vise à analyser ce que les membres de la communauté sportive pensent d’une telle entreprise. Quelles sont les politiques actuelles? Serait-il utile aux organisations d’avoir accès à une liste de noms des femmes qualifiées pour des postes de haut niveau?”

La réponse jusqu’à présent?

“Je dirais que la plupart des réactions jusqu’à présent sont très favorables,” affirme O’Bryan. “Les organisations démontrent un grand intérêt pour ce genre de renseignements.”

Une vaste expérience personnelle

O’Bryan, née en Australie et docteur en pédagogie, est présidente-sortante de la Fédération des Sports du Canada. Elle a aussi enseigné à l’Université de Toronto, été membre du Conseil des Jeux du Canada et présidente de l’association nationale de netball.

Forte d’une vaste expérience personnelle, O’Bryan a identifié certains des principaux facteurs sociaux et psychologiques qui ont entravé la participation des femmes à des rôles de leadership dans le sport.

“Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il y a eu des efforts délibérés pour exclure les femmes,” poursuit-elle. “C’est juste qu’on n’y pense pas tellement. C’est un phénomène d’attitude qu’il faut changer. Nous sommes loin derrière certains autres pays dans notre conception des femmes dans le sport.”

“De plus, les femmes ellesmêmes ont souvent démontré de la méfiance devant certaines opportunités. Elles n’ont pas confiance en leurs propres capacités. Elles observent des hommes qui occupent des postes de leadership et préfèrent ne pas entrer en compétition avec eux.”

“Elles ne prennent pas le temps de penser que dans ce domaine de l’administration dominé par les hommes, ces derniers acceptent des postes du genre parce que c’est ce qu’on attend d’eux. Cela ne signifie pas qu’ils sont automatiquement compétents.”

“Les femmes semblent penser qu’il leur faut être extracompétentes pour considérer un poste en administration. Elles croient qu’elles ne peuvent se permettre de faire une erreur. Mais une fois qu’elles se lancent à l’eau, elles se rendent compte que ça n’est pas aussi difficile que ça.”

Un effet de boule-de-neige

Tout comme un grand nombre de ses collègues féminins jouant des rôles de leadership dans le sport, O’Bryan aimerait pouvoir éliminer cette perception du rôle des femmes dans le sport comme d’un problème spécial.

“Il ne s’agit pas de mettre les femmes en évidence pour qu’elles s’arrêtent spécifiquement à des sujets typiquement féminins,” dit-elle. “Il faut intégrer les femmes dans les domaines de la prise de décision et de la planification du sport national et international en général, et pas seulement pour des sujets qui touchent aux femmes. C’est toute une différence. Et c’est là ma philosophie sur toute la ligne.”

Malgré la sous-représentation chronique et continue des femmes au niveau de la prise de décision dans le sport, O’Bryan reconnaît un certain progrès au cours des dix dernières années.

“C’est un effet de boule-deneige,” explique-t-elle. “Il faudra y mettre le temps, mais on a au moins reconnu le besoin d’agir. Une banque de talent, si elle est réalisable, pourrait aider à corriger le déséquilibre.”